Symbole de puissance, de beauté et de joie depuis l’Antiquité, le soleil est d’abord représenté au travers des dieux Râ, Hélios, Phébus ou Apollon, avant de devenir emblème du pouvoir durant le règne de Louis XIV. L’astre solaire est également un motif central dans les paysages peints au travers des siècles par des maîtres tels que Albrecht Dürer, Luca Giordano, Le Lorrain, Caspar David Friedrich, Mallord William Turner, Camille Pissaro, Paul Signac, Otto Freundlich, Sonia Delaunay, Alexandre Calder ou encore Gérard Fromanger.

Face au soleil. Un astre dans les arts met ce patrimoine de l’histoire de l’art en résonance avec les développements de l’astronomie, puis, dès 1880, de l’astrophysique. Un rare ensemble de dessins, peintures, photographies et instruments de mesure de l’Observatoire de Paris illustre les avancées scientifiques et leur influence sur la représentation du soleil. Des découvertes telles que l’héliocentrisme, la théorie des couleurs de Michel Eugène Chevreul ou encore la théorie de la relativité d’Albert Einstein se mêlent à l’histoire de l’art laissant progressivement le soleil envahir le champ pictural.

A l’occasion de cette exposition, la Fondation Gandur pour l’Art réunit des œuvres de deux de ses collections : Archéologie de l’Égypte ancienne et Beaux-Arts.