L'Œuvre du mois


mars 2024 Ethnologie

Le géant des terribles Salomon

L’exposition High Five! qui se tient à la Fondation Opale à Lens (Vs) jusqu’à la mi-avril met en lumière des œuvres d’art aborigène australien de la collection de Bérengère Primat, face aux choix artistiques de vingt-six personnalités du monde de la culture en Suisse. Jean Claude Gandur a rapproché de la toile de Turkey Tolson Tjupurrula, intitulée Mon père, le guerrier Mitukatjirri (fig. 1) un énorme poteau de faîtage sculpté en forme d’Ataro provenant des îles Salomon, mettant ainsi à l’honneur le rôle de l’ancêtre1.

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Poteau de faîtage
Mélanésie, îles Salomon, province de Makira, Owa Raha, village de Gupuna, fin du XIXe siècle
Bois
274 x 58 x 50 cm
FGA-ETH-OC-0082

Provenance

Photographié par Martin Johnson en 1908, in situ
Photographié par Eugen Paravicini en 1927-1928 dans la plantation d’Heinrich Küper à Gupuna, Owa Raha
Photographié en 1933 par Hugo Bernatzik
Convoyé vers l’Europe par la compagnie Burns, Philps and co
Galerie Ernest Ascher, Paris (1935 ?)
Étude Charles Ratton, Paris, en 1936
Étude Guy Ladrière, Paris
Acquis le 02.07.2022

© Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : Thierry Ollivier
Fig. 1 : Turkey Tolson Tjupurrula (c. 1942-2002), Mon père, le guerrier Mitukatjirri, 1997. Polymère synthétique sur toile de lin © 2024. Prolitteris, Zürich. Photographe : Vincent Girier Dufournier.

« The Terrible Solomons »

C’est en ces termes peu engageants que Jack London parlait de ces îles, où il termina, accablé de maux divers, un voyage dans les mers du Sud commencé en 1907. C’est précisément de deux îles du sud-est de cet archipel qui compte plus de 900 terres qu’il sera question (fig. 2) : Makira, baptisée San Cristobal par les Espagnols qui la découvrirent en 1568, et sa petite île satellite Owa Raha, connue aussi sous le nom de Santa Ana (ou Santa Anna). Des îles mélanésiennes à la différence d’autres, de culture polynésienne ou encore papoue.

Owa Raha est indissociable du nom d’Heinrich Küper/Henry Küper, premier détenteur du poteau sculpté qui est aujourd’hui dans la collection de la Fondation. Officier déserteur de la marine allemande, Heinrich Küper s’établit d’abord comme planteur à Makira. Mais c’est dans le village de Gupuna, à Owa Raha qu’il s’installa définitivement, y épousa une femme riche2 et y devint vite un patriarche respecté qui n’hésitait pas, à l’occasion, à user de la violence pour arriver à ses fins. Ceci lui valut le titre d’arafa (« Grand »)3. En 1935, il guida aux îles Salomon les membres de l’expédition La Korrigane (1934-1936), qui cherchaient à acquérir des objets pour le Musée de l’Homme, à Paris4. Un personnage controversé, mais sincèrement intéressé à défendre la culture salomonienne, et qui fit parfois œuvre d’ethnologue5. À son nom s’ajoutent ceux de l’ethnologue et botaniste Eugen Paravicini qui demeure à Owa Raha en 1927-1928, et de l’anthropologue Hugo Bernatzik (« Doktor Hugo »), hôte d’Heinrich Küper lors du séjour qu’il fit sur l’île avec son épouse en 1932 et 1933.

Fig. 2 : Carte des îles Salomon du Sud-Est © Crédit photographique : RAMSI.org

Un géant vu depuis le Snark

Peu d’objets sont aussi bien documentés que ce poteau, ce qui permet d’en dresser une biographie assez précise. À tout seigneur, tout honneur : le mérite revient ici à ceux qui tiennent lieu d’ancêtres ou de pères-fondateurs de l’ethnologie. Il apparaît déjà, dans son contexte initial, sur une unique photographie, prise le 30 juin 1908 par Jack London ou par son co-équipier Martin Johnson depuis leur bateau, le Snark (fig. 3) 6. On y voit l’immense poteau, dont le sommet culmine à plus de 5 mètres, soutenant la poutre faîtière de l’aofa apuna(ou Kastom house en pidgin, autrement dit la maison cérémonielle), de Gupuna, alors en 7, village où s’établira, quelques années plus tard, Heinrich Küper. On reconnaît, à la partie sommitale du poteau, la grande statue d’homme au casque colonial si caractéristique.

Fig. 3 : Aofa de Gupuna © The Jack London Papers. The Huntington Library, San Marino, California

Dans les souvenirs de Malakai, sur les photos des ethnologues

Un témoignage recueilli dans les années 70 par l’ethnologue Doris Byer – fille de Hugo Bernatzik – auprès de Malakai, un habitant de Gupuna né en 1901, nous apprend qu’après l’évangélisation de l’île, les habitants s’étaient détournés des anciens lieux de culte, et que l’aofa abandonné était tombé en ruines. Heinrich Küper avait alors emmené dans sa propriété le seul poteau encore debout, où il a été photographié par Eugen Paravicini en 1927-1928 (fig. 4), puis en 1932 par Hugo Bernatzik (fig. 5) ; entre-temps, notre géant avait été écourté de plus de 2 mètres. Et c’est ainsi raccourci qu’il embarque sur le bateau de Burns Philps and co. Il entre ensuite dans la collection du marchand parisien Ernest Ascher, qui le vend à Charles Ratton : il est photographié dans son jardin parisien, pour l’Exposition surréaliste d’objets qui eut lieu en 1936, trouvant ainsi sa place dans un Occident qui découvrait l’art océanien (fig. 6)8.

Fig. 4 : Photographie de la statue en 1927-1928 © D’après Peltier, « Poteau de maison », p. 62, fig. 36. Photographe : Eugen Paravicini
Fig. 5 : Photographie de la statue en 1933 © D’après Byer, Die Grosse Insel, p. 91, fig. 19. Photographe : Hugo Bernatzik

Les poteaux de faîtage d’Owa Raha, de Makira et d’Uji

Replaçons cette statue dans le contexte géographique qui a été le sien : celui des îles de Makira, d’Owa Raha et d’Uji au temps des premiers voyageurs, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Témoignages écrits, photographies et autres exemplaires sculptés des musées montrent toute l’importance de cette statuaire monumentale, réalisée dans un grand tronc d’arbre ; le plus souvent, un personnage presque toujours masculin, nu mais portant des ornements corporels, est perché sur une colonne à fût lisse. Leur fonction est de soutenir le toit des maisons cérémonielles, d’où leur sommet incurvé en berceau destiné à accueillir la poutre. Ces poteaux sculptés étaient généralement au nombre de trois en façade, un grand au centre et deux plus petits de part et d’autre ; s’il y en avait aussi 4 sur la longueur du bâtiment, pas moins de 12 poteaux soutenaient le toit d’un seul aofa (fig. 7)9. Néanmoins, celui de Gupuna était plus modeste, comme le montre la photo de 1908. Hangar à pirogues de guerre, abri à reliquaires contenant les crânes des victimes de la chasse à l’homme mais aussi haut-lieu de l’initiation masculine10, l’aofa était tabou et ne souffrait aucune présence féminine.

Fig. 6 : Jardin parisien de Charles Ratton © D’après Mélandri, Revolon, « Poteaux de maison », p. 171.
Fig. 7 : Aofa de Natagera © D’après Davenport, « Sculpture », p. 14.

L’éclat d’un être supérieur au sommet d’un poteau

Une photo intéressante que celle prise depuis le Snark car elle donne à voir le poteau dans un état qui, sans elle, nous échapperait totalement aujourd’hui. La statue et son socle circulaire sont peints : losanges noirs sur fond blanc autour du socle, couleur blanche sur le corps de l’homme, noire sur les deux grands poissons qu’il tient dans chacune de ses mains, dans un contraste esthétique noir/blanc caractéristique de la production de ces îles. L’homme est nu, mais il est coiffé d’un casque colonial dont s’échappent deux mèches de cheveux bouclés (fig. 8). Le casque aux côtés décorés de deux longs et minces poissons figurés tête vers le bas (des orphies ?) est assujetti par une large jugulaire. Il se prolonge par une haute plaque rectangulaire. Sous son bord supérieur en berceau, deux croissants de lune superposés l’un dans l’autre sont sculptés.

Tous ses bijoux reproduisent dans le bois des parures de Makira11, qu’il s’agisse des larges ornements d’oreille composés d’un disque auquel sont accrochés des plumes ou des pétales, ou de l’anneau nasal en forme de « banc de poissons » (parapara ni’e), souvent en nacre (fig. 9)12. Le grand pectoral est, dans la parure de Makira, un motif ajouré en écaille de tortue apposé sur un disque de coquillage. Quant aux brassards, ils imitent de anneaux sculptés dans de grands cônes portés par les habitants distingués de Makira et de Malaita13. Leur dénominateur commun est d’être blancs et éclatants de lumière parce qu’en coquillages polis, évoquant les qualités insignes de leur porteur ; probablement, le casque colonial a-t-il la même fonction symbolique. C’est vêtu d’une tunique de la marine britannique et d’un chapeau occidental, que le roi de l’île d’Uji avait reçu le Comte Festetics de Tolna, lors du voyage que ce dernier fit en Océanie entre 1893 et 190114.

Fig. 8 : Poteau de faîtage FGA-ETH-OC-0082. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : Thierry Ollivier
Fig. 9 : Poteau de faîtage FGA-ETH-OC-0082. © Crédit photographique Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : Thierry Ollivier

L’artiste de Gupuna

En fait de sculpture de poteaux, chaque village avait ses experts : à Santa Ana, quelques-uns de ces sculpteurs étaient encore actifs dans les années 6015. Celui de Gupuna, dont l’activité se situe vers la fin du XIXe siècle, reste anonyme, même s’il a sculpté au moins une autre statue, presque jumelle et tout aussi géante, collectée dans le même village de Gupuna par Eugen Paravicini pour le musée ethnographique de Bâle (fig. 10)16. Et quel artiste ! Sens de la symétrie et des volumes, expression du mouvement, équilibre des proportions, souci du détail et harmonie des formes caractérisent ces deux œuvres monumentales tout à fait spectaculaires, encore taillées avec des outils de pierre et de coquillage. Deux statues dont le pilier a été également recoupé pour l’exportation.

Nos deux géants divergent néanmoins sur des détails. Le chapeau tout d’abord : un casque colonial anglais pour la statue de la Fondation, et un casque à pointe, moins haut et pourvu de paragnathides, pour la statue de Bâle. La plaque sculptée qui surmonte ce casque est décorée de chaque côté de deux croissants imbriqués sous lesquels sont disposés deux motifs d’oiseaux-frégates en vol. Sur la statue bâloise, les deux longs poissons représentés sur les côtés de cette plaque rectangulaire cèdent leur place à deux serpents, tandis qu’un requin semble bondir de l’eau pour se dresser contre l’arrière des jambes du personnage (fig. 11). Enfin, il tient des deux mains une massue de danse utilisée lors des initiations des jeunes17.

Fig. 10 : Poteau de faîtage, îles Salomon, Santa Ana, Owa Raha © Museum der Kulturen Basel, Vb 7446 ; collection Eugen Paravicini; photographe : Peter Horner
Fig. 11 : Poteau de faîtage, îles Salomon, Santa Ana, Owa Raha © Museum der Kulturen Basel, Vb 7446 ; collection Eugen Paravicini; photographe : Peter Horner

Les Ataro

Ces deux poteaux sont des représentations anthropomorphes des esprits des profondeurs de la mer, les Ataro. Êtres ambivalents, parfois redoutables, parfois bienveillants, ils pouvaient lancer des orphies, telles des flèches, en direction des bateaux, mais dirigeaient aussi vers les côtes les bancs de poissons espérés des pêcheurs, notamment les précieuses bonites. Ces esprits des profondeurs, aussi maîtres des arcs-en-ciel et des pluies diluviennes, devaient être flattés18. Représentés au sommet des poteaux de faîtage et nommés individuellement par leurs noms, les Ataro protégeaient les jeunes initiés et les hommes de la communauté, en favorisant aussi l’abondance des poissons. Sur l’île d’Owa Raha, tout phénomène de scintillement de la lumière solaire ou lunaire sur la peau des bonites, de miroitement sur l’eau, de chatoiement, de réverbération ou d’irisation, était considéré comme la manifestation de leur présence surnaturelle19. Les parures blanches et les casques de leurs statues étaient autant de détails qui devaient aussi exprimer leur surnaturalité.

Un rôle de pourvoyeur et de protecteur de la communauté que le guerrier aux brassards blancs Mitukatjirri n’aurait pas désavoué.

Dr Isabelle Tassignon
Conservatrice de la collection Ethnologie
Fondation Gandur pour l’Art, mars 2024

Notes et références

  1. Merci à Sandrine Ladrière pour ses recherches dans les archives Charles Ratton et à Alia Oezvegyi du Musée des Cultures de Bâle
  2. À Makira, Santa Isabel et Guadalcanal, la transmission des biens se fait de façon matrilinéaire : Lawrence, The Naturalist, p. 246.
  3. Revolon, « Heinrich Küper », pass. ; voir aussi Guy Bounoure, in Falgayrettes-Leveau, Van Cutsem-Vanderstraete, L’art d’être un homme, p. 190.
  4. Christian Coiffier, in Mélandri, Revolon, L’éclat des ombres, p. 59.
  5. En publiant par exemple un article sur le tatouage féminin (Küper, « Tapitapi », pass.) ou en faisant réaliser, en 1942, la dernière cérémonie d’initiation de Gupuna, au cours de laquelle son fils Geoffrey fut initié : Mead, « The Last initiation », pass.
  6. La photo est publiée par Viotte, Pourtal-Sourrieu, Jack London, p. 150, mais n’est pas identifiée.
  7. Johnson, Through the South Seas, p. 294 ; sur ce séjour : Viotte, Pourtal-Sourrieu, Jack London, p. 150.
  8. Peltier, « L’art océanien », p. 271-282.
  9. Davenport, « Sculpture », p. 14.
  10. Mélandri, Revolon, « Poteaux de maison cérémonielle », p. 170-171.
  11. Burt, Body Ornaments, p. 138-139.
  12. Une parure décrite par les premiers voyageurs du XIXe siècle. Elle couvrait une bouche souvent colorée en rouge par le bétel, et il fallait la relever de la main gauche pour manger : Guy Bounoure, in Falgayrettes-Leveau, Van Cutsem-Vanderstraete, L’art d’être un homme, p. 188.
  13. Burt, Body Ornaments, pass.
  14. Festetics de Tolna, Chez les Cannibales, p. 297-301.
  15. Davenport, « Sculpture », p. 8-9 et p. 13-14.
  16. Bâle, Museum der Kulturen, inv. Vb 7446. Le visage préservé d’une autre statue publiée sur un blog pourrait être de la même main : https://thesublimeblog.org/2020/11/02/making-faces-the-expressiveness-of-oceanic-tribal-art/
  17. Bernatzik, Owa Raha, p. 25, fig. 22 (objet similaire tenu par un personnage semblable, dans l’aofa de Natagera).
  18. Scott, « La pêche à la bonite », p. 169 ; Peltier, « Poteau de maison », p. 64.
  19. Revolon, « Les couleurs de la métamorphose », p. 146-151 ; Revolon, « Iridescence as Affordance », pass.

Bibliographie

Publications antérieures

Paravicini, Eugen, Reisen in den britischen Salomonen, Frauenfeld et Leipzig, 1931, p. 146-147 et pl. 55.
Exposition surréaliste d’objets, 1936.
Falgayrettes-Leveau, Christiane, Van Cutsem-Vanderstraete, Anne (éds), L’art d’être un homme. Afrique, Océanie, Paris, Musée Dapper, 2009, p. 190-191.
Peltier, Philippe, « Poteau de maison des hommes, îles Salomon », in Dagen, Philippe, Murphy, Maureen (eds), Charles Ratton. L’invention des arts « primitifs Paris, catalogue d’exposition, Quai Branly, 25.06 – 22.09.2013, Paris, Somogy, 2013, p. 62-63.
Mélandri, Magali, Revolon, Sandra, « Poteaux de maison cérémonielle », in Mélandri, Magali, Revolon, Sandra (éds), L’éclat des ombres. L’art en noir et blanc des Îles Salomon, catalogue d’exposition, Quai Branly, 18.11.2014-01.02.2015, Paris, Somogy, 2015, p. 170-171.
High Five!, catalogue d’exposition, Fondation Opale, 17.12.2023-14-04.2024, Fondation Opale, Lens, 2023, p. 53 et p. 129-133.

Bibliographie

Bernatzik, Hugo, Owa Raha, Vienne-Zurich-Prague, Büchergilde Gutenberg, 1936.
Brunt, Peter, Thomas, Nicholas (dir.), Océanie [catalogue d’exposition Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris 12.03 – 07.07.2020], Fonds Mercator, Bruxelles, 2018.
Burt, Ben, Body Ornaments of Malaita, Honolulu, University of Hawai’i Press, 2009.
Byer, Doris, Die Grosse Insel. Südpazifische Lebensgeschichten. Autobiographische Berichte aus dem südöstlichen Salomon-Archipel seit 1914, Vienne, Verlag-Böhlau, 1996.
Davenport, William Hunt, « Sculpture of the Eastern Solomons », Expedition, 1968, p. 4-25.
Exposition surréaliste d’objets, Galerie Charles Ratton, Paris, 1936.
Falgayrettes-Leveau, Christiane, Van Cutsem-Vanderstraete, Anne (éds), L’art d’être un homme. Afrique, Océanie, Paris, Musée Dapper, 2009.
Festetics de Tolna, Rodolphe, Chez les Cannibales. Huit ans de croisière dans l’océan Pacifique à bord du yacht « Le Tolna », Paris, Plon, 1903.
Johnson, Martin, Through the South Seas with Jack London, Londres, T. Werner Laurie Ltd, 1913.
Küper, Heinrich, « Tapitapi or the tattooing of females on Santa Ana and Santa Catalina (Solomon Group) », Journal of the Polynesian Society, 35, 1926, p. 1-5.
Lawrence, David Russell, The Naturalist and his ‘Beautiful Islands’. Charles Morris Woodford in the Western Pacific, Canberra, Anu Press, 2014.
Mead, Sydney Moko, « The Last Initiation Ceremony at Gupuna Santa Ana, Eastern Salomon Islands », Records of the Auckland Institute and Museum, 10, 1973, p. 69-95.
Mélandri, Magali, Revolon, Sandra (sous la dir.), L’éclat des ombres, l’art en noir et blanc des Îles Salomon [catalogue d’exposition Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 18.11.2014-01.02.2015], Paris, Somogy éditions d’Art, 2014.
Mélandri, Magali, Revolon, Sandra, « Poteaux de maison cérémonielle », in Mélandri, Revolon, L’éclat des ombres, p. 170-171.
Paravicini, Eugen, Reisen in den britischen Salomonen, Frauenfeld et Leipzig, 1931.
Peltier, Philippe, « L’art océanien entre les deux guerres : expositions et vision occidentale », Journal de la Société des océanistes, 35, 1979, p. 271-282.
Peltier, Philippe, « Poteau de maison des hommes, îles Salomon », in Charles Ratton. L’invention des arts « primitifs » [catalogue d’exposition Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 25.06 – 22.09.2013], Paris, Somogy, 2013, p. 170.
Revolon, Sandra, « Les couleurs de la métamorphose. La lumière comme mode d’action sur le monde », in Mélandri, Revolon, L’éclat des ombres, p. 146-151.
Revolon, Sandra, « Heinrich Küper : le Blanc dont on parle à mi-voix », Journal de la Société des Océanistes, 116, 2003, p. 65-75.
Revolon, Sandra, « Iridescence as Affordance : On Artefacts and Light Interference in the Renewal of Life Among the Owa (Eastern Solomon Islands) », in Living Beings and Artifacts : Vital and Technical Processes in Oceania, Oceania, 88, 2018, p. 31-40.
Scott, Michael W., « La pêche à la bonite : au cœur d’un maelström sacré », in Mélandri, Revolon, L’éclat des ombres, p. 165-169.
Viotte, Michel, Pourtal Sourrieu, Marianne, Jack London dans les mers du Sud. L’odyssée du Snark 1907-1908, Paris, Éditions de La Martinière, 2017.

 

 

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