mai 2023 Ethnologie
De l'art de faire du vent avec grâce et majesté :
Éventail des îles Marquises
Art polynésien par excellence, le tressage des fibres végétales a atteint la perfection aux îles Marquises. Associé à une sculpture raffinée, il fait de l’éventail un attribut prestigieux qui a suscité l’admiration des premiers visiteurs de la Polynésie orientale (fig. 1). La Fondation Gandur pour l'Art a la chance d’en posséder un bel exemplaire que le temps et l’usage ont rendu atypique.
Voir l'œuvre dans la collectionÉventail
Polynésie, îles Marquises, milieu du XIXe siècle
Bois de fer, fibres végétales
44 x 40 cm
FGA-ETH-OC-0083
Provenance
Collecté en 1894-1895 par Herbert J. Allcroft
Collection Herbert J. Allcroft, Stokesay Court, Shropshire, Angleterre
Collection Wayne Heathcote, New York
Collection privée, New York
Bonhams, New York, vente du 27.04.2022, lot n°13
Galerie Flak, Paris
Acquis à la galerie Flak, à Paris, le 5 juillet 2022
Un éventail qui a vécu
La collection d’art océanien s’est récemment enrichie de l’un de ces précieux éventails marquisiens (tahi’i) ; celui-ci est identifiable entre tous par la petite échancrure qui s’ouvre au milieu de son bord supérieur, une lacune en V, trace de sa longue vie entre les doigts de cheffes ou de chefs des Marquises. Une faiblesse, – certains diront un défaut –, qui lui apporte sa singularité en lui donnant l’allure majestueuse et aérienne d’une queue de baleine. Un éventail qui, tel un visage, porte sur sa palme les stigmates du temps : les cicatrices qu’il arbore sur les côtés de sa palme et la belle patine d’usage de son manche en bois sculpté auraient beaucoup de choses à nous dire des mains qui l’ont tenu, de l’air qu’il a brassé et des spectacles qui se sont déroulés autour de lui.
Portrait de chef à l’éventail
Dessins et récits de voyageurs du XIXe siècle palpitent des battements de ces éventails. Sa première apparition dans l’imagerie est datée de 1813, sur une gravure du naturaliste Wilhelm Gottlieb Tilesius von Tilenau : l’éventail est tenu dans la main droite d’un chef tatoué de Nuku Hiva, qui, de sa main gauche s’appuie sur son bâton de chef, ou tokotoko pio’o (fig. 2)1 . Quelques dizaines d’années plus tard, les récits et illustrations de Max Radiguet, secrétaire de l’amiral Abel Aubert Dupetit-Thouars, en mission aux Marquises entre 1841 et 1845, constituent, avec les aquarelles de la missionnaire Clarissa Chapman Armstrong, la principale source d’informations sur les insignia regalia des chefs marquisiens, dont le tahi’i fait partie. Clarissa Armstrong portraiture, en 1833, le roi de Nuku Hiva Tamahitu (fig. 3), arborant le diadème et les ornements d’oreille, tenant l’éventail blanc, et vêtu de sa cape rouge, couleur réservée aux hommes de haut statut. Ce type de portrait de chef « à l’éventail » sera repris quelques années plus tard par Max Radiguet qui, en 1842, représente encore ainsi un autre chef de Nuku Hiva (fig. 4). Au cours d’une assemblée, « tout ce qui était chef portait le large éventail blanc »2 . C’est dire l’importance de cet attribut en tant que symbole de statut social.
« Pakoko s’avança vers ses juges, les salua de l’éventail »
Un éventail sert d’abord à exprimer un statut : ainsi, il est encore au centre d’une autre scène figurée par Radiguet, puisqu’il se dresse entre un roi (Iotete, roi de Tahuata ?) ou un grand prêtre, et l’amiral Dupetit-Thouars. Et en 1845, le chef de guerre rebelle de Nuku Hiva, Pakoko, salue fièrement de l’éventail les juges qui viennent de le condamner à mort3 , mais en refusant de se faire bander les yeux, appuyé sur son bâton, et en levant, une fois encore, son éventail, « comme au temps où il donnait le signal du comumus (chants) »4 , il meurt en chef. Enfin, c’est encore un éventail qui est gracieusement tenu par la reine de Nuku Hiva Vaekehu, sur un dessin de Julien Viaud (Pierre Loti) réalisé en janvier 1872 (fig. 5), qui inspira une gravure publiée dans L’Illustration en octobre 1873. Des éventails transmis de génération en génération, et pour ce qui est des tahi’i des reines, de femme en femme5 .
Les chefs l’arborent, l’agitent, le brandissent, s’y abritent du soleil6 , le lèvent en signe de salut ou de résistance ou pour donner l’ordre de commencer les chants : bref, l’éventail blanc dit tout de l’autorité naturelle de son propriétaire et de son ascendance7 . Précieux et fragiles comme les ailes d’un papillon, il ne subsiste souvent d’eux que le manche, sans la palme nattée.
La perfection marquisienne
Quand les éventails des îles de la Société, des îles Cook, de Tahiti ou des Australes sont triangulaires, allongés ou encore cordiformes, la palme de l’éventail marquisien s’épanouit en une demi-ellipse formée d’une nappe en tressage extrêmement fin et serré8 . Car outre sa forme, ce qui distingue le tahi’i des autres éventails est l’extrême finesse de son tressage qui permet d’obtenir une nappe très souple. L’onde produite par celui qui s’évente se répartit ainsi parfaitement sur la fragile vannerie9 . La nappe tressée était ensuite blanchie à la chaux de coquillage ou de corail pour la protéger des insectes dévoreurs10 , une protection qui devait être régulièrement réactivée, ravivant ainsi son éclatante blancheur11 . Une couleur peut-être salvatrice, car il est possible que l’objet blanc, tenu par le tout premier Marquisien rencontré par les Espagnols en 1595 à Hiva Oa, et interprété comme un signe de paix, ait été un éventail12
Un savoir-faire perdu
Cet art, qui avait atteint au XIXe siècle son acmè aux Marquises, est largement répandu en Polynésie, à Tahiti, notamment, et aux îles Australes, où il s’agit d’un savoir-faire féminin, transmis de mère en fille13 . Néanmoins, aux Marquises, ces pièces de vannerie étaient tellement complexes qu’elles étaient les œuvres de spécialistes.
Dans la société très hiérarchisée et soucieuse d’étiquette de ces îles, ces objets, qui devaient être esthétiquement parfaits puisqu’ils étaient destinés à des personnes de haut rang, reines, rois, chefs de communautés villageoises ou encore prêtres, étaient fabriqués à l’abri des regards par des spécialistes (tuhuka ou tuhuna). Un souci de perfection qui préside à la fabrication de tout objet de prestige destiné à un membre de l’élite : jamais le maître ne tentait de réparer un objet qui aurait révélé en cours de fabrication le plus petit défaut. L’objet imparfait était impitoyablement abandonné, et le maître en refaisait un autre14 . Le temps ne comptait pas, seule comptait la perfection de l’objet.
Le manche sculpté était donc du ressort des tuhuka ketu kee tahii et la palme tressée celui des tuhuka aaka tahii. Un tressage savant, transmis de génération en génération, si fin qu’il ressemble à un tissage, mais dont l’art s’est perdu. Comme on l’a vu à propos d’autres objets océaniens, notamment l’armure de Kiribati15 ou les tissages des Tonga16 , l’art consiste avant tout à emprisonner le divin dans des nœuds complexes, des entrelacements de fibres, des entrecroisements de tiges, des lacis de liens.
La disparition des derniers tuhuka signa celle de ce savoir-faire. L’aspect technique n’est pas le seul qui disparut avec eux, car on peut aussi se demander si certains éléments (la taille de la palme, le choix des fibres, le matériau et le type de décor du manche, …) distinguaient le tahi’i d’un roi, d’une reine, de celui d’un chef, ou de celui d’une cheffesse. Malheureusement, ce savoir historique-là, aussi, a disparu.
Quand l’imagerie médicale vient au secours du savoir-faire
Des analyses relevant de l’imagerie médicale, principalement la tomographie à rayons X et la microscopie 3D, permettent aujourd’hui de comprendre la manière dont ces chefs-d’œuvre étaient réalisés17 : une étude menée sur huit éventails du musée du quai Branly-Jacques Chirac montrent que le manche sculpté se prolonge pour former l’axe de l’éventail autour duquel la natte sera tressée, selon la technique du waling.
Sans entrer dans des considérations techniques par ailleurs développées par les auteurs de ces analyses, on dira que le manche constitue la colonne vertébrale de l’éventail autour de laquelle se déploie la natte. Des cordelettes de surtressage en fibres de cocotier s’enroulent autour du manche pour assurer la cohésion de l’ensemble. L’aspect que ces cordelettes tressées ont à leur base, celui de deux cordes soudées, puis de chevrons, est aussi caractéristique de l’art du tressage marquisien18 . Quant au tressage de la natte, il est très serré autour du manche, mais se relâche à mesure que l’on s’éloigne de l’axe19 . La natte est montée en « armure diagonale croisée », par l’entrecroisement de brins horizontaux actifs, qui servent de liens, sur des brins verticaux passifs, jouant le rôle de supports20 . Les fibres suivent une courbe permettant l’élargissement progressif de la natte pour lui donner sa forme semi-ovale caractéristique.
Comment clôturer un éventail avec raffinement ?
Une bande sommitale ferme l’éventail en intégrant l’extrémité des brins végétaux. Dans le cas qui nous occupe, cette bande est constituée de quatre nattes horizontales fermant la palme de l’éventail sur toute sa longueur. C’est la technique la plus fréquemment attestée sur les éventails conservés au musée du quai Branly-Jacques Chirac21 . La seconde des trois techniques attestées est formée de deux doubles nattes horizontales enserrant deux bandes aux tressages verticaux, le bord étant constitué de quatre fines nattes horizontales22 ; enfin, une simple tresse horizontale clôturant la palme constitue la troisième technique identifiée.
Ces variantes pourraient être la marque de fabrique d’ateliers différents23 , probablement situés sur l’île de Tahuata, réputée pour la qualité de ses éventails. James Cook en rapporta plusieurs exemplaires. C’est encore à Tahuata, qu’en 1835, le baleinier F. Bennett vit ces grands éventails de forme semi-circulaire, tressés avec les nervures de feuilles de cocotier assouplies à la chaleur, caractéristiques, dit-il, de l’aristocratie de l’île24 . À vrai dire, seule l’étude botanique du matériau permet de déterminer s’il s’agit de feuilles de cocotier, de pandanus ou de Pelagodoxa henryana, un palmier endémique des îles Marquises connu aussi sous le nom de ‘enu ou vahake, dont les feuilles étaient réservées aux éventails des hauts dignitaires25 .
Sous la protection de Tiki
Les manches des premiers éventails collectés par James Cook à Tahuata étaient simplement polis et s’évasaient à leur extrémité. Parfois cette extrémité était ornée d’un bouton en os humain ou en ivoire. Avec le temps, le manche en bois (de santal ou bois de fer, toa), en ivoire de cachalot ou encore en os humain se complique, avec des représentations de deux couples de tiki superposés, généralement figurés dos-à-dos, « en Janus ». Des coussins d’arceaux crénelés, placés au-dessus, en-dessous et entre les couples de tiki rythment cette composition : ces motifs d’arceaux résultent peut-être de la transformation progressive du motif de l’etua, répétition stylisée des mains et des pieds26 . Un manche beau et pratique, qui rendait l’éventail mobile, puisqu’en le faisant rouler entre ses doigts, son royal propriétaire animait les tiki et activait leur mana27 , cette force surnaturelle propre aux déités de l’Océanie.
Le personnage qui donne toute sa puissance à cet objet est bien sûr Tiki. C’est l’ancêtre divinisé qui apparaît dans tout l’art polynésien car c’est le premier être humain de la création, père, avec son épouse qu’il a façonnée avec du sable, d’une foule d’enfants, et créateur des îles28 .
L’esthétique marquisienne du tiki en fait un petit être à grosse tête (elle représente un tiers de la hauteur totale du personnage), aux yeux en amande, surdimensionnés, et à petit nez plat aux larges narines. Ses oreilles, qui occupent presque toute la hauteur de sa tête, sont constituées d’une ligne spiralée. Un personnage sans caractères sexuels marqués.
Tête, yeux, bouche, oreilles : autant d’éléments investis d’une puissance surnaturelle, sièges de la puissance sacrée du tiki, en lien avec sa capacité à voir et à savoir (les yeux), avec le souffle et l’énergie de vie (le nez), et avec la sexualité (les oreilles). La bouche étirée défie et exprime la certitude de vaincre et, ainsi, protège29 . Sa position la plus fréquente consiste à poser les mains sur les genoux.
Dans le cas qui nous occupe (fig. 6), les tiki de la paire proche de l’extrémité du manche en bois de fer portent une main sous le menton, qui se confond presque toujours avec la longue bouche étirée. C’est une singularité, mais que l’on rencontre sur deux autres éventails de la collection Garnier, acquise en 1868 par l’Enseigne de Vaisseau Martial Pescheloche lors d’un séjour à Tahiti et aux Marquises30 . Que signifient ce geste et ces couples superposés ? Selon Anne Lavondès, il est probable que ces couples, qui peuvent être de sexes différents, se réfèrent à une mythologie polynésienne ancienne, ou aux ancêtres fondateurs du groupe31 .
Facétieux scinques des Marquises
Les plus anciens de ces éventails, recueillis entre 1820 et 1850, mais fabriqués bien plus tôt, sont caractérisés par des manches aux reliefs très usés ; l’espace entre les tiki adossés n’est pas évidé, alors qu’il le sera sur les manches d’éventails plus tardifs. La présence de deux têtes animales à grands yeux circulaires, évoquant celles de lézards, – un animal par ailleurs bien attesté dans l’imagerie marquisienne – 32 , à la base de la poignée, et dont les longs nez pointus se recourbent pour former une espèce d’ancre, est aussi le signe d’une production plus tardive33 .
Un animal inspirant, que l’on rencontre aussi sur d’autres artefacts de prestige, comme les sceptres U’u : il est vrai qu’il est très présent sur ces îles, sous forme de geckos et de scinques34 , une famille de lézards probablement à l’origine de ce motif. Karl von den Steinen raconte d’ailleurs non sans humour qu’alors qu’il inspectait un marae (lieu sacré), un lézard tapi dans un crâne humain lui avait sauté au visage, une aventure qui était aussi arrivée à l’un de ses collègues, tellement surpris par le surgissement de l’animal qu’il avait lâché le crâne qu’il tenait entre les mains, comme s’il se fût agi « de charbons ardents »35 …
C’est à ce type d’éventail que se rattache le tahi’i de la FGA, collecté par H. J. Allcroft lors du voyage d’agrément qu’il fit en Polynésie en 1894-1895.
Tahi’i : quand le savoir-faire et l’amour de la perfection subliment la simplicité des matières naturelles.
Dr Isabelle Tassignon
Conservatrice de la collection Ethnologie
Fondation Gandur pour l’Art, mai 2023
Notes et références
- KJELLGREN, IVORY, Adorning the World, p. 56-57.
- RADIGUET, Les derniers sauvages, p. 169.
- LAVONDÈS, « Tahii, éventail », p. 158 ; RADIGUET, Les derniers sauvages, p. 250-251.
- LAVONDÈS, « Tahii, éventail », p. 158 ; RADIGUET, Les derniers sauvages, p. 250-251.
- KAEPPLER, KAUFMANN, NEWTON, L’art océanien, p. 532.
- RADIGUET, Les derniers sauvages, p. 15.
- « Aux Marquises, dire d’un individu qu’il portait l’éventail revenait à dire qu’il était le chef » : CAUCHOIS, Tressage, p. 63.
- CAUCHOIS, Tressage, p. 73. VON DEN STEINEN, Les Marquisiens et leur art, II, p. 71, signale qu’il existe aussi aux Marquises, à Nuku Hiva, des éventails en losange, et qu’il a vu à Atuona, un éventail en forme de cœur appelé Kiimata (« peau d’yeux », autrement dit paupière) appelé ainsi « probablement d’après sa forme ».
- CAUCHOIS, Tressage, p. 73.
- VON DEN STEINEN, Les Marquisiens et leur art, II, p. 72.
- KJELLGREN, IVORY, Adorning the World, p. 81.
- LAVONDÈS, « Tahii, éventail », p. 158.
- CAUCHOIS, Tressage, p. 152.
- OTTINO-GARANGER, « Fenua Enata », p. 143.
- https://www.fg-art.org/fr/loeuvre-du-mois-archives/lart-de-larmure-a-kiribati
- https://www.fg-art.org/fr/loeuvre-du-mois-archives/sept-merveilles-contondantes-de-tonga-et-de-fidji
- KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », pass.
- LAVONDÈS, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 106.
- KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », p. 5, 12.
- KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », p. 8, 23 ; LAVONDÈS, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 118.
- Sur ces questions, voir KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », p. 9, 24.
- Cette technique est bien visible sur l’éventail conservé au musée du quai Branly-Jacques Chirac, inv. 71.1887.31.23 : https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/base/Work/action/show/notice/1978-eventail.
- KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », p. 9, 25.
- LAVONDÈS, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 118 ; LAVONDÈS, « Tahii, éventail », p. 158.
- CAUCHOIS, Tressage, p. 71. Sur la question des feuilles de Pelagodoxa henryana réservées aux hauts dignitaires : KERFANT, MÉLANDRI, MOULHERAT, « Pour une restitution… », p. 13, 35.
- MU, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 118 ; VON DEN STEINEN, Les Marquisiens et leur art, II, p. 192-194.
- THOMAS, BURNT, in THOMAS, BURNT, Océanie, p. 300-301.
- GEOFFROY-SCHNEITER, in IVORY, Mata Hoata, p. 24-26.
- OTTINO-GARANGER, « Fenua Enata », p. 128.
- GARNIER, LAVONDÈS, « Une collection privée », p. 205-206, n° 4 et 5.
- LAVONDÈS, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 118.
- VON DEN STEINEN, Les Marquisiens et leur art, II, p. 118-119.
- LAVONDÈS, in PANOFF, Trésors des îles Marquises, p. 118.
- INEICH, « Reptiles terrestres… », p. 369 sq.
- VON DEN STEINEN, Les Marquisiens et leur art, II, p. 119.
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