L'Œuvre du mois


septembre 2024 Archéologie

Pluie de nains sur l'Empire

Le collectionneur a souvent l’impression de posséder des objets absolument uniques. Or, certains d’entre eux, notamment les bronzes, furent, dans l’Antiquité comme aujourd’hui, fabriqués en série. Sur la question des objets que l’on croit uniques, mais qui ne le sont pas, c’est bel et bien à une chasse aux petits bronzes que le lecteur est aujourd’hui convié.

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Statuette de nain combattant
Bronze, fonte pleine
5,8 x 4,9 x 2,5 cm
Italie, ier siècle après J.-C.
FGA-ARCH-GR-0100

Provenance

Collection Frances Artuner, années 1960
Fortuna Fine Arts Ltd, New York
Acquis le 23.11.2013

Exposition

Cleopatra y la fascinación de Egipto [Catalogue d’exposition, Madrid, Centro de Exposiciones Arte Canal 03.12.2015-08.05.2016]

 

Fig. 1 : Statuette de nain, bronze (face) FGA-ARCH-GR-0100, Ier siècle après J.-C. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’art, Genève. Photographe : André Longchamp

Sur les traces des petits hommes des sources du Nil

La statuette qui va nous occuper est celle d’un nain. Encore un ! Les Anciens les adoraient ; être nain était, dans l’Antiquité, un signe d’altérité, parfois divin. Les représentations de nains, en bronze ou en terre cuite, étaient recherchés par les amateurs d’art, et décorer les murs de sa maison des ébats d’êtres miniatures dans un paysage verdoyant, était, pour un riche Romain, l’expression même du bon goût.

Fig. 1 : Statuette de nain, bronze (dos) FGA-ARCH-GR-0100, Ier siècle après J.-C. © Crédit photographique : Fondation Gandur pour l’art, Genève. Photographe : André Longchamp

Notre petit homme souffre d’achondroplasie, une forme de nanisme caractérisée par une tête massive, sans cou, une musculature hypertrophiée et des membres courts et torses (fig. 1)1. À cela s’ajoute un sexe caricaturalement surdimensionné et divers signes d’ensauvagement : barbe bouclée, hirsute, et nudité, traits qui, dans l’esprit des Anciens, étaient propres aux formes d’humanité peuplant les confins du monde. Enfin, de minuscules cupules ponctuant la surface de son crâne chauve et un trait incisé barrant horizontalement son front sont autant de curieux détails pleins de sens.

S’il était habituel de montrer le corps des personnes de petite taille tordu par l’effort physique, notre petit homme de bronze adopte une posture étonnante : corps tendu, jambes écartées en fente, il bascule le buste vers l’arrière et sur le côté ; il lève le bras droit à hauteur de la tête, main refermée sur un élément fin, aujourd’hui disparu, qu’il semble darder vers quelque invisible adversaire, qu’il tiendrait devant lui, au bout de son bras gauche.

Des nains en pagaille, d’Herculanum à Baltimore…

Preuve de son succès, ce nain barbu et belliqueux a une nombreuse parentèle de jumeaux et de frères, tous aussi petits (entre 5,6 et 6 cm de haut). Repérés dans des collections publiques, privées ou encore sur le marché de l’art, certains n’ont pas d’origine connue, d’autres au contraire ont été trouvés in situ2. Plusieurs d’entre eux ne sont pas publiés, d’autres sont perdus, certains enfin ne sont connus que par de vieux dessins au trait (fig. 2).

Fig. 2 : Quelques-unes des statuettes de Pygmées en bronze connues par des photographies et des dessins.

Trouvés in situ

 

Peu de choses à dire des contextes archéologiques pour ceux d’entre eux dont la provenance est connue, car, vu l’ancienneté des découvertes, leurs conditions de fouille sont toujours imprécises. Les Gaules ont été un territoire privilégié de diffusion de ces statuettes, puisque l’une d’entre elles a été trouvée in situ à Tongres, en Gaule Belgique3 ; deux exemplaires appartiennent aux collections du Cabinet des Médailles de Paris, l’un d’eux provenant de la région Rhône-Alpes4. Un autre, conservé au musée de Lyon, a été mis au jour à Arles5. Prosper Mérimée a dessiné une statuette de nain similaire qui proviendrait de Narbonne 6.

L’Italie est l’autre lieu de découverte de ces petits bronzes : celui du Walters Art Museum de Baltimore viendrait d’Étrurie7, tout comme celui du musée de Copenhague, celui de l’ancienne collection Hartwig et celui du Museum of Fine Arts de Boston8 ; le British Museum en possède deux, l’un donné par Sir William Hamilton, qui acquit beaucoup d’objets en Italie, et particulièrement en Campanie, l’autre légué par Richard Payne Knight qui, lui aussi, y fit plusieurs voyages9. Un autre, connu du comte de Caylus, serait originaire d’Herculanum10. Quant aux statuettes non publiées, conservées à Rome ou à Naples11, il est difficile de déterminer où elles ont été trouvées, mais on peut raisonnablement penser que c’est aussi en Italie.

Sans contexte

L’exemplaire de l’ancienne collection Schimmel12 a conservé un élément longiligne dans la main droite, aujourd’hui replié en deux. Le musée des beaux-arts de Budapest, celui de Cassel et celui de Vienne en comptent chacun un13. À cela s’ajoutent ceux des anciennes collections Morven14 et von Faber-Castell15, ainsi que deux nains du marché de l’art en ligne16. Celui du Louvre, de facture beaucoup plus rudimentaire, dérive du même modèle17. Soit un total actuel d’au moins 24 nains combattants, disséminés à travers le monde, qui se répartissent en trois groupes18 : celui, largement majoritaire, des statuettes parfaitement identiques par leurs dimensions, iconographie, musculature et position du sexe. Et deux statuettes isolées : celle du Louvre, qui en est peut-être une copie, et celle de Narbonne, qui porte une couronne à boutons de lotus.

La géranomachie

Athlète selon certains, lutteur, harponneur ou encore gladiateur selon d’autres, en tous les cas, c’est un amusant « grotesque » qui s’acharne depuis 2000 ans à pourfendre un fantôme. Que combat-il ? Dans l’Antiquité, l’épisode de la lutte des nains contre les grues – la géranomachie (gr. geranos, la grue) – est ancien et populaire19. Il apparaît dans l’Iliade20, dans un contexte dramatique : les Troyens, s’apprêtant à affronter les Grecs, crient, tels des grues attaquant les pygmées. Grues et Troyens sèment la mort, et leurs cris stridents sont de mauvais augure.

Le mythe évoqué par le poète oppose les échassiers à de petits hommes, « hauts comme le poing », que les Grecs appelaient « pygmées » (gr. pugmè, le poing), et qui auraient vécu sur les bords du Nil ou en Éthiopie. Quant aux grues, après avoir passé l’été dans le nord de l’Europe et de l’Asie, elles migraient vers le sud, et pour ce qui est des régions connues des Grecs, dans le sud de l’Égypte en Éthiopie, et plus tard, en Inde, en Thrace ou en Asie Mineure21. Un combat annuel et sans merci opposait ces deux ennemis de toujours, grands échassiers migrateurs versus petits sédentaires cultivateurs. Les premiers détruisaient les récoltes des seconds, et ceux-ci le leur rendaient bien, en dévorant leurs œufs et les petits qui en auraient réchappé. Ultime provocation des petits hommes, ils vivaient dans des cabanes en boue mêlée à des plumes et à des coquilles d’œufs… 22. À partir du IVe siècle avant notre ère, les petits combattants des grues prirent la forme de nains souffrant d’achondroplasie, parfois négroïdes, parfois caucasiens, tantôt imberbes, tantôt barbus, et souvent chauves.

Fig. 3 : Cratère d’Enkomi, Nicosie, Musée de Chypre, XIVe siècle av. J.-C. D’après Karageorghis, « Une représentation », p. 47-48, fig. 1.

Chauves, attention aux grues !

D’un côté, donc, des oiseaux dont Ésope retenait la légèreté et la rapidité, le plumage un peu terne et surtout le bec pointu, avantage ou désagrément, selon le contexte dans lequel il servait23. De l’autre, des hommes miniatures, vivant au sud, loin de toute civilisation, qui bricolent des armes de fortune pour faire face à l’ennemi venu du ciel. Selon Hécatée de Milet, les pygmées défendaient leurs moissons en s’affublant de cornes, en jouant des castagnettes ou encore en se déguisant en béliers24. Pas de « dôme de fer » en effet pour se protéger des attaques en piqué des échassiers à bec acéré.

Fig. 4 : Cruche, Nicosie, Musée de Chypre, début VIIe siècle av. J.-C. inv. 1938/IX-8/1. D’après Karageorghis, « Une représentation », p. 50, fig. 2.
Fig. 5 : Pélikè, Louvre, inv. M 50, 375-350 av. J.-C. ©2006 Grand Palais RMN (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
Fig. 6 : Chous, Madrid, MAN, inv. 1999, 99, 119, 430-420 av. J.-C. © MAN / Ángel Martínez Levas

Dès le début, le ton des images est comique. Les échassiers tirent parti de leur taille et de leur bec pour damer le pion à leurs petits adversaires. Un cratère mycénien de Chypre du XIVe siècle avant notre ère en porte la première image : deux petits hommes dans un char fuient un énorme oiseau à long cou (fig. 3)25. De Chypre encore, une cruche du VIIe siècle montre un petit homme trapu, de face – chose rare –, à côté d’un immense oiseau au bec pointu dirigé vers le crâne du petit homme (fig. 4)26. On parodiera le thème de l’Héraclès luttant contre les oiseaux du lac de Stymphale en mettant en scène un Héraclès miniature aux prises avec une grue qu’il tente d’estourbir de sa massue (fig. 5)27. Sur un autre vase, un nain barbu et nu est culbuté par une grue en vol qui martèle son crâne dégarni de la pointe de son bec (fig. 6). Si ce crâne chauve est une irrésistible invite aux coups de bec, les fesses nues et rebondies des pygmées et leur sexe démesuré n’en sont pas moins des cibles de choix pour les oiseaux, notamment sur un vase du Cabirion de Thèbes (fig. 7)28. Une longue tradition iconographique explique donc la multitude de minuscules cavités sur le crâne chauve, voire sur tout le corps, de nos nains. Mais le long et mince cou des grues est aussi leur faiblesse : sur le même vase, un pygmée mord à belles dents dans le cou d’une grue, qu’il empoigne à deux mains (fig. 7)29. Parfois, un pygmée, ayant saisi son oiseau par le cou, darde contre lui une lance.

Ainsi, ces nains fanfarons et vindicatifs qui semblent tout à la fois tenir à distance quelque chose du bras gauche, et frapper du bras droit, peuvent-ils se comprendre à la lumière des images présentes sur les vases plus anciens. Leur posture est celle du nain brandissant une lance en direction d’une grue.

Fig. 7 : Décor de vase du Cabirion de Thèbes, Berlin, Staatliche Museen, inv. SM 3159, d’après Wolters, Bruns, Das Kabirenheiligtum, pl. 29, fig. 3 et 4.
Fig. 8 : Manche de couteau, bronze, Bonn, Akad. Kunstmuseum, inv. C 650, fin IIIe siècle av. J.-C. D’après Dasen, « Pygmaioi », n° 34.

 Bronzes « alexandrins », mais produits ailleurs

Nos statuettes sont des bronzes « alexandrins » : de petits objets très décoratifs inspirés de thèmes exotiques : « grotesques », esclaves ou Noirs. Fabriqués au début de l’époque impériale (fin du Ier siècle avant – début du Ier siècle de notre ère), ils sont inspirés de sujets très en faveur à Alexandrie, aux IIIe et IIesiècles.

Quelques statuettes alexandrines, en bronze ou en ivoire, montrent quels ont pu être leurs modèles. Elles ont alors des traits typiquement égyptiens, comme la couronne aux boutons de lotus, un mince bandeau encerclant la calotte crânienne, surmonté de boutons de lotus (parmi « nos » nains, seule la statuette de Narbonne en est coiffée). À cet égard, l’objet le plus proche de la série des nains combattants est un manche en forme de nain coiffé de boutons de lotus, le bras gauche protégé par un petit bouclier (fig. 8)30. À Alexandrie, le combattant a souvent le dessus sur l’oiseau, qu’il foule aux pieds, voire qu’il emporte sur son dos, après l’avoir tué (comme le montre une statuette en ivoire trouvée en Étrurie, mais de provenance alexandrine, fig. 9)31. Nos petits bronzes dérivent probablement d’un de ces types alexandrins, ou d’un modèle commun : le sillon qui marque leur front est probablement le vestige de l’ancienne couronne aux boutons de lotus portée par les nains de provenance alexandrine.

Ce que dit l’archéométrie

Heureusement, l’alliage de l’exemplaire du Musée de Lyon a été analysé : il est identique à celui de la vaisselle coulée et tournée32, spécialité des ateliers de Campanie. Coulées dans un moule, les ébauches étaient finies par un ciselage à froid. Le sculpteur s’occupait des détails : rendu du volume de la musculature, relief de la barbe, incrustations diverses. Car, comme toutes les autres, les pupilles évidées de la statuette de la Fondation furent un jour incrustées d’autres matériaux. Plusieurs de ces statuettes – notamment celle du Walters Art Museum – ont en effet conservé des incrustations blanches et noires qui leur confèrent un magnétisme particulier.

Fig. 9 : Nain, ivoire, Florence, Musée archéologique, 325-300 av. n. è. inv. © CC BY 3.0

La migration des bronzes « alexandrins »

La clientèle romaine intéressée par ces statuettes « grotesques » était italienne : au moins un de ces nains a été mis au jour en Campanie. Dans ces villas campaniennes, ils pouvaient entrer en résonnance iconographique avec les décors nilotiques33. Mais ces « grotesques » ont su aussi séduire les amateurs de tout l’Empire : en Gaule, voire en Pannonie, plusieurs de ces nains ont été trouvés dans des zones proches des grandes voies de navigation ou de circulation, fluviales ou routières34. Des nains migrateurs, en quelque sorte.

Dr Isabelle Tassignon
Conservatrice de la collection archéologie
Fondation Gandur pour l’Art, septembre 2024

Notes et références

  1. Dasen, Dwarfs, p. 8-11.
  2. Stéphanie Boucher (Boucher, Recherches, p. 188, n. 79) en avait déjà dénombré plusieurs exemplaires auxquels on peut désormais en ajouter de nouveaux.
  3. Liège, Musée Grand Curtius, Fonds IAL : Faider-Feytmans, Les bronzes romains, p. 107.
  4. Paris, Cabinet des Médailles, inv. Bronze.59 et Inv. 52.10007.
  5. Lyon, Ludgunum Musée et Théâtres romains, inv. br.075 ; Boucher, Recherches, p. 188, n. 79 ; Picon, Condamin, Boucher, « Recherches », p. 156 (n° 125).
  6. Reinach, Répertoire, II, p. 564, n° 6 (musée de Narbonne) ; Boucher, Recherches, p. 188, n. 79.
  7. Baltimore, Walters Art Museum, inv. 54.1115.
  8. Boucher, Recherches, p. 188, n. 79 : celui de l’ancienne collection Hartwig (Rome), signalé dans Reinach, Répertoire, IV, p. 358, n° 3, et celui de la Ny Carlsberg Glyptotek, inv. H. 247, proviennent d’Orvieto. Celui du musée de Boston, inv. 96.669 aurait été acquis à Florence.
  9. Londres, British Museum, inv. 1772,0302.96 (objet coll. Hamilton) et inv. 1824,0431.1 (objet coll. Payne Knight).
  10. Boucher, Recherches, p. 188, n. 79 : le nain connu de Caylus, Recueil, VII, 32, 4, était conservé au « Cabinet d’Antiques » de Portici.
  11. Musée de Naples, n° 5455 ; Rome, musée du Capitole : Boucher, Recherches, p. 188, n. 79.
  12. Hoffmann, in Muscarella, Ancient Art, n° 39. 
  13. Budapest, Museum of Fine Arts, inv. 51.2855 ; musée de Cassel : Bieber, Die antiken Skulpturen, p. 74, n° 239 ; Vienne, Kunsthistorisches Museum, inv. AS VI 158 : von Sacken, Die antiken Bronzen, p. 68, pl. xxvi, n° 9.
  14. Christie’s, live auction 1466, 8.06.2004, lot 489, The Morven Collection of Ancient Art.
  15. Cahn Auktionen AG, Auktion 8, 9.11.2013.
  16. Invaluable, lot n° 102 et Artemis Gallery, auction 16.02.2024, lot 20a (avec restes d’incrustations d’argent dans les yeux).
  17. Paris, Louvre, inv. Br 6098/N 7052.
  18. On pourrait ajouter ceux qui sont mentionnés par Bieber, Die antiken Skulpturen, p. 74, n° 239, jadis conservés à Munich, Mayence et Karlsruhe et celui de la collection Charles Newton-Robinson, pour lesquels il ne m’a pas été possible de vérifier s’il s’agissait exactement du même type iconographique.
  19. Ballabriga, « Les malheurs des Nains », pass.
  20. Homère, Iliade, III, 1-7 : « Les armées une fois rangées, chaque troupe autour de son chef, voici les Troyens qui avancent, avec des cris, des appels pareils à ceux des oiseaux. On croirait entendre le cri qui s’élève devant le ciel, lorsque les grues, fuyant l’hiver et ses averses de déluge, à grands cris prennent leur vol vers le cours de l’Océan. Elles vont porter aux Pygmées le massacre et le trépas, et leur offrir, à l’aube, un combat sans merci » (traduction Paul Mazon).
  21. Il s’agit d’un mythe très répandu, bien attesté dans d’autres traditions que celles du monde classique, en Chine, notamment, ou chez les Indiens d’Amérique : Scobie, « The Battle », pass.
  22. [1]Pline, Histoire naturelle, VII, 26-27.
  23. Ésope, Fables : « Les oies et les grues » (légèreté) ; « Le paon et la grue » (plumage terne) ; « Le loup et la grue » (bec pointu qui sert à enlever un os coincé dans la gorge d’un loup) ; « Le renard et la grue » (bec trop pointu pour manger dans un plat).
  24. Hécatée de Milet, 1 F 328 Jacoby ; Navarre, « Pygmaei », p. 782.
  25. Nicosie, Cyprus Museum, provenant d’Enkomi ; Mackowiak, « L’iconographie », pass., qui montre l’interaction iconographique autour du thème des pygmées et des grues de thèmes connus le long d’un axe qui passe par l’Égypte, la Phénicie, Chypre et Rhodes. Pour la liste des premières représentations du mythe : Karageorghis, « Une représentation », pass., et Mackowiak, « L’iconographie », pass.
  26. Nicosie, Cyprus Museum, 1938/IX-8/1 ; Karageorghis, « Une représentation », p. 49-50.
  27. Louvre, pélikè, inv. M 50, 375-350 avant notre ère.
  28. Berlin, Staatliche Museen, inv. SM 3159 ; Wolters, Bruns, Das Kabirenheiligtum, p. 108, M 7, pl. 29, fig. 3 et 4, et pl. 53, fig. 2 ; Dasen, Dwarfs, p. 185 ; Mackowiak, « L’iconographie », pass., fig. 3.
  29. Voir aussi Wolters, Bruns, Das Kabirenheiligtum, p. 111, M 29, pl. 12, qui est une imitation simplifiée du vase de Berlin SM 3159 ; Mackowiak, « L’iconographie », fig. 4.
  30. Bonn, Akademisches Kunstmuseum, inv. C 650 ; Dasen, « Pygmaioi », p. 597, n° 34.
  31. Florence, Musée archéologique ; Dasen, « Pygmaioi », p. 597, n° 39.
  32. Picon, Condamin, Boucher, « Recherches », p. 156 (n° 125). De telles analyses métallographiques seraient nécessaires pour vérifier l’identité de la composition de l’alliage des statuettes jumelles.
  33. Barrett, « Recontextualizing », p. 311, n. 72 : scènes de combats des grues contre les pygmées dans les maisons II.9.2 et VIII,7.24 ; scènes plus générales représentant des pygmées dans les maisons V, 2 ; VII, 4, 51 et 31 ; VIII, 3, 13.
  34. À ce sujet, voir Malaise, « À propos d’un buste-balsamaire », pass.

Bibliographie

Publications antérieures

Gentili, Almagro-Gorbea, Cleopatra, p. 249, n° 103.
Tassignon, Isabelle (sous la dir.), Fondation Gandur pour l’art. Les antiquités classiques, II. Deliciae, Milan, 5 Continents Editions, 2022, n° 16.

Bibliographie

Ballabriga, Alain, « Les malheurs des Nains. Quelques aspects du combat des grues contre les Pygmées dans la littérature grecque », Revue des Études Anciennes, 83, 1981, p. 57-74.

Barrett, Caitlin, « Recontextualizing nilotic scenes : Interactive Landscapes in the Garden of the Casa dell’Efebo, Pompeii », American Journal of Archaeology, 121, 2017, p. 293-332.

Bieber, Margarete, Die antiken Skulpturen und Bronzen des königl. Museum Fridericianum in Cassel, Marburg, N. G. Elwertsche Verlagsbuchhandlung, 1915.

Boucher, Stéphanie, Recherches sur les bronzes figurés de Gaule pré-romaine et romaine, Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et de Rome 228, Rome, École française de Rome, 1976.

Dasen, Véronique, Dwarfs in Ancient Egypt and Greece, Oxford, Clarendon Press, 1993.

Dasen, Véronique, « Pygmaioi », in Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, VII, 1994, p. 594-601.

de Caylus, Anne Claude, Comte, Recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises, Paris, 1752-1767.

Faider-Feytmans, Germaine, Les bronzes romains de Belgique, Mayence, Philipp von Zabern Verlag, 1979.

Gentili, Giovanni, Almagro-Gorbea, Martín (éds), Cleopatra y la fascinación de Egipto [Catalogue d’exposition, Madrid, Centro de Exposiciones Arte Canal 03.12.2015-08.05.2016], Milan, Skira, 2015.

Karageorghis, Vassos, « Une représentation de pygmée et de grue sur un vase cypriote du viie siècle avant J.-C. », Revue archéologique, 1972/1, p. 47-52 (Études de céramique et de peinture antiques offertes à Pierre Devambez).

Mackowiak, Karin, « L’iconographie des pygmées d’une rive à l’autre de la Méditerranée : influences et évolutions d’un thème », Ktèma, 33, 2008, p. 281-298.

Malaise, Michel, « À propos d’un buste-balsamaire en bronze du musée de Tongres. Sur les traces d’influences alexandrines à Atuatuca », Latomus, 29, 1970, p. 142-156.

Muscarella, Oscar White (ed.), Ancient Art. The Norbert Schimmel Collection, Mayence, Philipp von Zabern Verlag, 1974.

Navarre, Octave, « Pygmaei», in Daremberg, Charles, Saglio, Edmond, Pottier, Edmond, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, Paris, 1871, p. 782-784. (en ligne : https://dagr.univ-tlse2.fr/consulter/2461/PYGMAEI)

Picon, Maurice, Condamin, Jeanne, Boucher, Stéphanie, « Recherches techniques sur les bronzes de Gaule Romaine, II », Gallia, 25, 1967, p. 153-168.

Reinach, Salomon, Répertoire de la statuaire grecque et romaine, II, Paris, 1908.

Reinach, Salomon, Répertoire de la statuaire grecque et romaine, IV, Paris, 1924.

Scobie, Alex, « The Battle of the Pygmies and the Cranes in Chinese, Arab, and North American Indian Sources », Foklore, 82, 1975, p. 122-132.

von Sacken, Eduard, Die antiken Bronzen des K. K. Münz- und Antiken -Cabinetes in Wien, Vienne, 1871.

Wolters, Paul, Bruns, Gerda, Das Kabirenheiligtum bei Theben, I, Berlin, Walter de Gruyter & co, 1940.

 

 

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