
Académie des beaux-arts, Paris (FR) 12 octobre 2023 - 26 novembre 2023
Éloge de l’abstraction.
Les peintres de l’Académie des beaux-arts dans les collections de la Fondation Gandur pour l’Art
L’exposition présente vingt-cinq peintures issues de la collection d’art abstrait de la Fondation Gandur pour l’Art. Ces œuvres illustrent la carrière artistique de sept anciens membres de l’Académie des beaux-arts. Toutes ont contribué à la naissance d’une nouvelle abstraction connue sous le nom d’art informel.
Commissariat : Bertrand Dumas
Les œuvres choisies, peintes entre 1945 et 1965, à contre-courant de l’abstraction géométrique dominante, sont particulièrement révélatrices de leur époque. Elles partagent, en dépit de leurs différences de style, une conception nouvelle de la peinture, tout sauf académique. Il s’agit d’une période d’extraordinaire vitalité au cours de laquelle deux générations d’artistes français et étrangers mêlent leurs destins à Paris, redevenu après la guerre le phare de l’avant-garde artistique internationale.
La réunion des œuvres de Jean Bertholle, Chu Teh-Chun, Olivier Debré, Hans Hartung, Georges Mathieu, Antoni Tàpies et Zao Wou-Ki, choisie par Bertrand Dumas, conservateur à la Fondation Gandur pour l’Art et commissaire de cette exposition, incarne l’une des périodes les plus fécondes de l’histoire de l’art du XXe siècle.

PAVILLON COMTESSE DE CAEN
27, quai de Conti
75006 Paris
Entrée libre et gratuite.
Du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures.
Œuvres à la loupe
octobre 2023 Beaux-arts
30.10.61, fusion entre nature et peinture dans l’œuvre
de Zao Wou-Ki
Figure majeure de la peinture française de la seconde moitié du XXe siècle, Zao Wou-Ki est célèbre pour ses grandes toiles abstraites et lyriques. Au fil de sa carrière, il a développé une œuvre personnelle et poétique dans laquelle subsistent les fondamentaux de la peinture chinoise, comme en témoigne le tableau 30.10.61.
février 2020 Beaux-arts
T 1946–9 de Hans Hartung
Alors que la grande rétrospective du Musée d’Art moderne de la ville de Paris se termine, une autre exposition mettant à l’honneur l’œuvre de Hans Hartung se prépare. Celle-ci se tiendra au Mémorial de Caen à partir du 14 juillet 2020. L’exposition La Libération de la peinture, 1945-1962, souhaite restituer le formidable élan qui anima l’avant-garde abstraite européenne fermement résolue, dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à changer pour de bon le cours de l’art. T-1946-9 est l’une des œuvres manifestes de cette euphorie créatrice et contagieuse qui emporta tout sur son passage.
octobre 2019 Beaux-arts
Évanescence de Georges Mathieu
Le hasard peut-il générer une œuvre d’art ? À cette question, l’ambitieuse exposition Par hasard, qui ouvrira le 17 octobre au Centre de la Vieille Charité à Marseille fourmille d’exemples aussi surprenants qu’édifiants. Des taches d’encre de Victor Hugo aux toiles brûlées de Christian Jaccard, en passant par les frottages de Max Ernst et les texturologies de Jean Dubuffet, tout un répertoire de formes libres serait né de l’incertitude du geste créateur. Ce dernier est plus ou moins tributaire du hasard selon l’expérience, consciente ou inconsciente, qu’en feront les artistes désireux de tester ses infinies possibilités. Parmi elles, le dripping dont le procédé a été popularisé par le peintre américain Jackson Pollock dans les années 1950. Pour comprendre pourquoi et comment cette technique nouvelle changea le cours de la peinture occidentale, il faut remonter à son inventeur, Georges Mathieu, et surtout à Évanescence, l’un de ses tableaux précurseurs peint en 1945.