L'Œuvre du mois


novembre 2023 Archéologie

Rire pour conjurer
le mauvais œil

Cette statuette d’esclave nain, transmise d’un collectionneur à l’autre depuis le XIXe siècle, a plus d’une histoire à raconter, selon que l’on se place du point de vue du fan de Game of Thrones qui s’égare sur notre « œuvre du mois », de celui de l’amateur de beaux objets, ou du riche Romain qui en fut le premier propriétaire. Plongée dans le monde des esclaves et des bains…

Voir l'œuvre dans la collection

Statuette d’utrarius nain
Égypte (Alexandrie), fin du Ier siècle avant – début du Ier siècle après J.-C.
Bronze
9,8 x 5,3 x 3,5 cm
FGA-ARCH-GR-0048

Provenance
Collection B., Briançon
Collection Dufrène, Metz (mentionné dans l’album de Charles Cournault, II, 70)
Collection Victor, Münster, transmis par succession
Gordian Weber Kunsthandel, Cologne
Acquis le 05.10.2010

© Crédit photographique Fondation Gandur pour l’Art. Photographe : André Longchamp

Le point de vue de l’amateur de séries : une préfiguration de Tyrion Lannister ?

Fig. 1 : Statuette d’utrarius nain, FGA-ARCH-GR-0048

L’amateur de séries verra peut-être dans ce personnage en bronze une préfiguration de Tyrion Lannister, le redoutable nain, mais qui est aussi l’un des personnages les plus attachants de Game of Thrones1. Comme lui, notre petit homme de bronze souffre d’un nanisme avec achondroplasie caractérisé par une tête disproportionnée par rapport à la hauteur de son corps. Les signes spécifiques de cette maladie sont une dolichocéphalie accentuée par un front très bombé, une forte saillie occipitale, et des membres courts (fig. 1)2. Les muscles développés du tronc et des membres, bien formés mais recourbés, confèrent à Tyrion et à son cousin antique une éclatante présence physique, qui tient aussi à l’expression de leur visage et à leur animation.

 

L’œil du collectionneur

Un petit Alexandrin

Le collectionneur que réjouissent les deliciae appréciera la qualité de cette statuette, son réalisme et son diabolique souci du détail. Son visage est celui d’un homme d’âge mûr, fatigué et sans beauté, mais d’un réalisme touchant. Les yeux enfoncés, soulignés de poches, trahissent l’anxiété. Une moustache épaisse, tombante, et une barbe indisciplinée dissimulent le bas de son visage (fig. 2). Les deux bras sont cassés à la hauteur des épaules, mais le bras gauche serrait contre lui son fardeau. Ses attributs, – une outre et un mince drap ceinturé autour de la taille – nous disent aussi son occupation du moment : il officie en tant que porteur d’outre (en latin, utrarius), et sa nudité presque totale permet de déduire qu’il est employé dans des bains privés – d’un riche Alexandrin disposant d’une installation de bains chauds chez lui – ou publics. Avec sa démarche claudicante, il a quelque chose de pathétique, différence notable avec l’ardent Tyrion Lannister.

Fig. 2 : Statuette d’utrarius nain, FGA-ARCH-GR-0048
Fig. 3 : Statuette d’esclave nain, bronze, Ier siècle av. n. è.

Un objet qui, par son réalisme peut être daté de la fin de l’époque hellénistique : ses détails touchants en font un bon exemple du goût alexandrin de la fin de l’époque ptolémaïque ou du début de l’époque romaine (Ier siècle avant – Ier siècle de notre ère). Deux autres petits esclaves, un nain, similaire à celui de la Fondation (fig. 3), et un jeune Africain endormi sur son outre vide (fig. 4) exploitent d’ailleurs la même veine3. Esclaves, personnes de petite taille, vieux pêcheurs et vieilles femmes ivres : autant de thèmes en vogue dans les ateliers d’Alexandrie, mais qui étaient aussi prisés à Rome. Des esclaves presque toujours représentés comme de fieffés paresseux ou des voleurs qui, s’ils sont montrés au travail, sont le plus souvent courbés. « L’esclave a toujours la tête et le cou penchés », disait déjà le poète Théognis, au VIe siècle avant notre ère4.

Fig. 4 : Ampoule, esclave endormi, terre cuite, IIe siècle av. n. è. Londres, British Museum, inv. EA36034

Des dangers de l’eau chaude

L’outre suspendue par une sangle à son épaule est un chef-d’œuvre de réalisme, et ravit autant le collectionneur que l’archéologue5. Presque parallélépipédique, probablement découpée dans une peau de chèvre, elle est cousue, comme l’indiquent les coutures latérales. Pour garantir un écoulement régulier, son orifice est raidi par l’insertion d’un tuyau de terre cuite comme ceux que décrit Varron6, et fermé par un bouchon en bois. Cette petite outre sert à transporter l’eau chaude destinée au bain, la peau animale ayant la propriété de mieux conserver l’eau à une température élevée7. Une tâche périlleuse puisqu’il ne s’agissait pas d’ébouillanter le baigneur ou de le surprendre avec une eau qui n’était pas à la température attendue. Ainsi, un papyrus relate-t-il les doléances de Philista, une baigneuse brûlée par l’eau trop chaude apportée par l’esclave – ici non dans une outre, mais dans un récipient appelé arytaina, qui servait à puiser directement l’eau dans les chaudrons – aux bains de Trikomia (Égypte)8. Près de quatre siècles plus tard, le futur empereur Commode, âgé de douze ans seulement, aurait ordonné de faire jeter dans un four un garçon de bain parce que son eau était tiède9. Heureusement, « pour lui faire croire, par l’odeur, que son ordre était exécuté, son chef y fît brûler la peau d’un mouton ».

Les balaneia gréco-égyptiens

Les bains collectifs – balaneia – de l’Égypte ptolémaïque et romaine, qui appartenaient à des privés ou à l’État10, étaient autant de lieux que le roi ou, plus tard, l’État, taxaient. On connaît donc bien leur fonctionnement à travers des contrats, des lettres privées et publiques ainsi que par divers échanges administratifs consignés sur des papyrus. Les fouilles y ont aussi mis au jour de nombreux bains « à la grecque », équipés d’un système de chauffage de l’eau. Datés de l’époque hellénistique et romaine, ces bains se caractérisent par une couronne de petites cuves plates, qui ressemblent à nos baignoires sabots (fig. 5, ici à Taposiris Magna)11. Le baigneur s’y asseyait, les pieds dans l’eau, et un « garçon de bain », libre ou esclave, lui apportait l’eau chaude12. Ces services se payaient ; chez Théophraste, l’Effronté, animé par l’avarice, se sert lui-même aux chaudrons d’eau chaude, se passant ainsi des services du garçon de bain13.

 

Fig. 5 : Taposiris Magna, reconstitution des bains

Regards de Romains sur la statuette

Entre émerveillement, étonnement et répulsion

Que voyait le riche Alexandrin ou Romain dans cette statuette ? Elle n’était qu’un élément d’un objet plus grand : peut-être un luminaire, si l’on en croit les deux anneaux placés sous les pieds qui devaient s’encastrer dans un socle et la cavité circulaire au sommet du crâne, qui pourrait correspondre à l’arrachement d’une pointe pour fixer le combustible. Il s’agit bien sûr ici d’une caricature d’esclave destinée à être vue par des gens libres et riches, qui possédaient eux-mêmes des esclaves. Exhiber ce genre d’objet était un signe de réussite sociale14.

Pour le citoyen, Grec ou Romain d’Alexandrie ou de Rome, cette statuette devait d’abord susciter l’étonnement et l’émerveillement (gr. thauma), puis le dégoût et l’hilarité.

Pour le citoyen, Grec ou Romain d’Alexandrie ou de Rome, cette statuette devait d’abord susciter l’étonnement et l’émerveillement (gr. thauma), puis le dégoût et l’hilarité. L’émerveillement, tout d’abord : car, ce petit homme est une merveille de la nature ; en Égypte, Bès et le Patèque étaient des dieux nains, et dès le IIIe millénaire avant notre ère, les personnes de petite taille étaient convoitées pour faire partie de l’entourage de Pharaon15 ; le nanisme était un signe divin ! Ensuite le dégoût : car cette statuette a tous les signes extérieurs de l’esclave : cheveu pauvre, court et hirsute – l’esclave se doit d’avoir les cheveux courts –, cirrus (la touffe de cheveux caractéristique des esclaves à Alexandrie, qui pend à l’arrière de la tête), barbe qui ne connaît pas le rasoir, corps musculeux en plein labeur. Un esclave, c’est visuellement l’exact contraire d’un homme libre.

Des « lucarnes » dans les oreilles

Fig. 6 : Statuette d’utrarius nain, détail, FGA-ARCH-GR-0048

Et, surtout, il a les oreilles trouées (fig. 6). C’est un détail rare, sans équivalent à ce jour. Cette particularité appelle deux commentaires : tout d’abord, un rapprochement avec un vers de Juvénal (Ier siècle de n. è.), qui dresse le portrait d’un affranchi de fraîche date, arrivé des bords de l’Euphrate à Rome avec « des lucarnes délicatement ouvertes dans ses oreilles »16. Un percement d’oreilles, signe de réduction en esclavage ; l’étranger qui fanfaronnait à Rome avait donc été esclave en Orient ! Deux passages de la Bible évoquent aussi un rituel de même nature, qui consistait à percer l’oreille de l’esclave avec un poinçon « contre une porte », pour marquer l’appartenance définitive à un maître17. À n’en pas douter, ces oreilles percées étaient une marque d’esclavage en Orient, voire d’appartenance à un maître dans un contexte juif. L’homme libre, en revanche, exprimait son statut par un corps intact : ni trous dans les oreilles, ni traces de fouet, ni marques diverses ne devaient déshonorer ce corps ; les seuls stigmates qui pouvaient être exhibés étaient ceux de blessures acquises au combat, signes de bravoure18.

Ne cachez pas ce sexe que je ne saurais voir…

Dégoût aussi devant sa trop visible nudité : aux yeux des Romains, rien n’était plus outrageant que la nudité, qui est obscène, et particulièrement celle du phallus19. Visible, il était d’autant plus choquant s’il était circoncis –ce qui est le cas ici : la circoncision faisait horreur aux Romains20. Le sexe idéal devait être petit, intact et caché sous la toge. A contrario, esclaves et nains passaient dans l’imaginaire des Anciens pour avoir une sexualité débridée, servie par des genitalia surdimensionnés. Pourtant, à la différence de nombreuses autres représentations de personnes de petite taille, de bossus ou d’esclaves, qui constituaient autant de porte-bonheurs, le sexe n’est ici ni turgescent, ni rétroversé (fig. 7)21. Chez le Romain ou l’Alexandrin bien élevé, mais néanmoins superstitieux, l’effet de ces images était une gêne s’achevant en rires. Ces images qui évoquaient à la fois une merveille de nature divine, et ce sexe grand, nu, dévoilé et flaccide sur un esclave, en les faisant rire, avait le pouvoir de repousser le mauvais œil et d’attirer la chance.

 

Fig. 7 : Statuette de pygmée, FGA-ARCH-RA-0083, bronze, Ier siècle de n. è.

L’esclave nain, entre la res romaine et le « so british » pet

Quittons le monde de la représentation de l’esclave antique, toujours stéréotypée, pour la triste réalité de l’esclave. Dans l’Égypte ptolémaïque et romaine – qui constituait une des principales « places » de vente d’esclaves, ceux-ci affluaient de partout, souvent comme prises de guerre, d’Afrique noire à l’Orient romain, en passant par la Gaule et les Germanies22. Or, qu’est-ce qu’un esclave dans l’Antiquité ? Rien moins qu’une res mobilis (une « chose mobile »), un objet qui s’achète, se collectionne, se revend, peut être fouetté, marqué, tatoué sur le front en signe d’appartenance ou d’infamie23. Ceci n’exclut heureusement pas des relations d’amitié sincère entre le patron et « la chose », comme l’expriment parfois certaines inscriptions funéraires24.

Fig. 8 : Pélikè au nain, Boston, Museum of Fine Arts, inv. 76.45, vers 440 av. n. è.

Quant aux esclaves nains, ils jouissaient probablement d’un statut un peu meilleur ; d’abord, parce qu’ayant une valeur marchande supérieure à celle d’un esclave de taille normale, ils étaient plus précieux. Les Anciens les considéraient comme ce que les Anglophones nommeraient des pets – des animaux de compagnie –, statut dont témoigne bien un vase sur lequel, derrière un jeune homme, un esclave nain tient par le collier un grand chien (fig.8)25. Sous l’Empire romain, plusieurs nains vivaient auprès de l’empereur et de la famille impériale26. On leur reconnaissait un talent inné de danseurs, d’acrobates, de musiciens, bref d’amuseurs27. Mais leur vrai pouvoir était aussi probablement ailleurs : par leur particularité physique, en suscitant l’étonnement et le rire, grand pourfendeur de mauvais œil, ils constituaient à eux seuls de parfaits talismans vivants, des porte-bonheurs28. Une façon, toute romaine, de leur donner une place dans une société plus portée à la cruauté qu’à la charité.

 

Dr Isabelle Tassignon
Conservatrice de la collection Archéologie
Fondation Gandur pour l’Art, novembre 2023

Notes et références

  1. Merci à mes collègues Adeline Lafontaine, Lucie Pfeiffer et Sylvain Rochat pour leurs conseils en fait de nains et de séries télévisées.
  2. Dasen, Dwarfs, p. 8-10.
  3. Londres, British Museum, inv. 1925,0120.2 (bronze) et inv. EA36034 (ampoule en terre cuite).
  4. Théognis, Sentences, 535.
  5. Chapot, « Uter », p. 613-616 ; Marlière, L’outre et le tonneau, p. 17.
  6. Varron, Économie rurale, I, 8, 5 (tuyaux appelés cuspides) : Marlière, L’outre et le tonneau, p. 17.
  7. Elle peut donc être utilisée pour un usage thérapeutique : Hippocrate, Des maladies, II, 12, 14, 16 ; Diogène Laërce, Vie des philosophes illustres, V, 1, 16 (à propos d’Aristote qui appliquait sur l’estomac « une outre remplie d’huile chaude ».
  8. P. Enteux. 82, daté de 221 avant notre ère ; Redon, « Rencontres, violences, … », p. 68-69.
  9. Ælius Lampridius, Vie de Commode Antonin, I, 9.
  10. Sur ces questions : Blouin, « L’État aux bains », p. 822 sq.
  11. Fournet, « Heating Systems », pass. ; Fournet, « Balaneia grecs », pass.
  12. Ginouvès, Balaneutikè, p. 213.
  13. Théophraste, Caractères, IX, 8 : « il entre sans payer dans un bain public, s’approche des chaudrons d’eau chaude, y plonge l’aiguière malgré les cris du maître-baigneur, s’en asperge lui-même. ‘Me voilà lavé’, ajoute-t-il, ‘autant que j’en ai besoin’, et sans en avoir obligation à personne, remet sa robe et disparaît ».
  14. Ballet, Jeammet, « Petite plastique », p. 67-68.
  15. Dasen, « Des artistes différents ? », p. 265-267.
  16. Juvénal, Satire I, 104 ; « Natus ad Euphratem, molles quod in aure fenestræ/Arguerint, licet que negem ? » ; Garrido-Horry, « Va nu-pieds et porteurs de litières », p. 69, n. 8.
  17. Ex., 21, 6 : Si l'esclave dit : « J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, - alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ». Cf. aussi Deut., 15, 17.
  18. Cordier, « Remarques sur les inscriptions corporelles », p. 190.
  19. Cordier, Nudités, p. 251 sq.
  20. Cordier, Nudités, p. 259 sq. ; Masséglia, Body Language, p. 288. Sur la circoncision : cf. Martial, Épigrammes, VII, 55, 6-8 ; Cordier, « Les Romains et la circoncision », pass.
  21. Ballet, Jeammet, « Petite plastique », p. 48-50.
  22. Straus, L’achat et la vente, p. 280-281.
  23. DuBois, Slaves, p. 103-104 ; Joshel, Slavery, p. 38 ; Joshel, Hackworth Petersen, The Material Life, p. 237 et n. 27. Cf. deux représentations d’esclave en bronze avec des tatouages : Franken, « Sklavenschicksale », p. 143-145, fig. 9 et 10.
  24. Zaccaria, « Fidelissimus Servus », p. 198-199.
  25. Boston, Museum of Fine Arts, inv. 76.45, vers 440 av. n. è. https://collections.mfa.org/download/153831 ; Girardot, « Cherchez l’esclave ! … », p. 411.
  26. Trentin, « Deformity », pass. Cf. Pline, Histoire naturelle, VII, 16 : « Sous le même prince [Auguste], un nain haut de deux pieds et une palme (…) fit les délices de sa petite-fille Julie, ainsi qu’une naine, Andromède, affranchie de Julia Augusta ». Suétone, Vies. Auguste, 43, 9, à propos du nain Lucius qui se produisit dans des spectacles impériaux, sous Auguste.
  27. Husquin, L’intégrité du corps, p. 83-86.
  28. Dasen, « Des artistes différents ? », p. 271-272 ; Husquin, L’intégrité du corps, p. 115-118 ; Masséglia, Body Language, p. 295-297.

Bibliographie

Ballet, Pascale, Jeammet, Violaine, « Petite plastique, grands maux. Les ‘Grotesques’ en Méditerranée aux époques hellénistique et romaine », in Bodiou, Lydie, Mehl, Véronique, Soria, Myriam (éds), Corps outragés, corps ravagés de l’Antiquité au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 2011, p. 39-82.

Blouin, Katherine, « L’État aux bains. Terminologie fiscale et gestion étatique des bains collectifs dans l’Égypte hellénistique et romaine d’après la documentation papyrologique grecque », in Boussac et al., 25 siècles de bain collectif en Orient, 3, p. 821-834.

Boussac, Marie-Françoise, Denoix, Sylvie, Fournet, Thibaud, Redon, Bérangère (éds), 25 siècles de bain collectif en Orient. Proche-Orient, Égypte et péninsule Arabique. Actes du 3ème colloque international Balnéorient organisé par l’Institut français du Proche-Orient et la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie, Damas, Syrie, 2-6 novembre 2009, Le Caire, Institut français d’archéologie orientale, 2014 (Études urbaines, 9.4).

Chapot, Victor, « Uter », in Daremberg, Charles, Saglio, Edmond, Pottier, Edmond, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, Paris, 1871, p. 613-616. (en ligne : https://dagr.univ-tlse2.fr/consulter/3031/UTRARIUS/page_622)

Cordier, Pierre, « Les Romains et la circoncision », Revue des études juives, 160, 2001, p. 337-355.

Cordier, Pierre, « Remarques sur les inscriptions corporelles dans le monde romain : du signe d’identification (notitia) à la marque d’identité (identitas) », in L’objet dans l’image II. Journée d’étude organisée par le CRATA-GRACO dans le cadre du DEA Sciences de l’Antiquité, Pallas, 65, 2004, p. 189-198.

Cordier, Pierre, Nudités romaines, Paris, Les Belles Lettres, 2005.

Dasen, Véronique, Dwarfs in Ancient Egypt and Greece, Oxford, Clarendon Press, 1993.

Dasen, Véronique, « Des artistes différents ? Nains danseurs et musiciens dans le monde hellénistique et romain », in Emerit, Sibylle, Le statut du musicien dans la Méditerranée ancienne. Égypte, Grèce, Rome, Le Caire, Institut français d’archéologie orientale, 2013, p. 259-277.

DuBois, Page, Slaves and other objects, Chicago and London, The University of Chicago Press, 2003.

Fournet, Thibaud, Redon, Bérangère, « Heating Systems of Greek Baths. New Evidence from Egypt », in Lucore, Sandra K., Trümper, Monika (éds), Greek Baths and Bathing Culture. New Discoveries and Approaches, Leuven, Peeters, 2013, p. 239-263.

Fournet, Thibaud, « Balaneia grecs et hellénistiques. L’invention du bain collectif », Dossiers d’Archéologie, 397, 2020, p. 14-17.

Franken, Norbert, « Sklavenschicksale. Drei ikonographische Kapitel über hellenistische und römische Kleinbronzen », BABesch, 95, 2020, p. 137-150.

Garrido-Hory, Madeleine, « Va nu-pieds et porteurs de litières chez Martial et Juvénal », Dialogues d’histoire ancienne, 24, 1998, p. 63-72.

Ginouvès, René, Balaneutikè. Recherches sur le bain dans l’Antiquité grecque, Paris, De Boccard, 1962.

Girardot, Jean-François, « Cherchez l’esclave ! ou quelques réflexions sur les documents figurés de l’archaïsme et du classicisme grecs », Dialogues d’histoire ancienne, 15, 1989, p. 399-433.

Husquin, Caroline, L’intégrité du corps en question. Perceptions et représentations de l’atteinte physique dans la Rome antique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020.

Joshel, Sandra R., Slavery in the Roman World, New York, Cambridge University Press, 2010.

Joshel, Sandra R., Hackworth Petersen, Lauren, The Material Life of Roman Slaves, New York, Cambridge University Press, 2014.

Marlière, Elise, L’outre et le tonneau dans l’Occident romain, Montagnac, Éditions Monique Mergoil, 2002 (Monographies instrumentum, 22).

Masséglia, Jane, Body Language in Hellenistic Art and Society, Oxford, Oxford University Press, 2015.

Redon, Bérangère, « Rencontres, violences et sociabilité aux bains. La clientèle des édifices balnéaires ptolémaïques », Topoi, 20, 2015, p. 59-87.

Straus, Jean A., L’achat et la vente des esclaves dans l’Égypte romaine. Contribution papyrologique à l’étude de l’esclavage dans une province orientale de l’Empire romain, Leipzig, K. G. Saur, 2004 (Archiv für Papyrusforschung und verwandte Gebiete, 14).

Trentin, Lisa, « Deformity in the Roman Imperial Court », Greece & Rome, 58, 2011, p. 195-208.

Zaccaria, Claudio, « Fidelissimus Servus. Consideraioni sul rapporto servo-padrone (testimonianze aquileiesi) », in Dondin-Payre, Monique, Tran, Nicolas (éds), Esclaves et maîtres dans le monde romain. Expressions épigraphiques de leurs relations, Rome, École française de Rome, 2016 (Collection de l’École française de Rome, 527), p. 185-213.

À voir également