L'Œuvre du mois


décembre 2021 Arts décoratifs

« Contenir la lumière ».
Le vase de Pierre Soulages

Dans le cadre de l’exposition Éloge de la lumière à la Fondation Baur (Genève, 17.11.2021-27.03.2022), le vase réalisé par Soulages à la Manufacture de Sèvres dialogue actuellement avec les sculptures en bambou tressé de Tanabe Chikuunsai IV, aux côtés de quatre toiles de l’artiste conservées par la Fondation Gandur pour l’Art.

Cette rencontre inédite offre l’occasion de replacer cet objet au cœur de l’œuvre du maître des noirs lumière et d’évoquer les liens de ce dernier avec le Pays du Soleil levant.

Voir l'œuvre dans la collection

Pierre SOULAGES
(Rodez, 1919)
Vase (dit « Vase de Sèvres » ou « Vase Soulages »)
2000-2008
Porcelaine de Sèvres (pâte nouvelle), émaux de petit feu gris et noir mat, dorure à l’or pur 24 carats et laiton (édition 6/10)
66 x 34,5 cm
FGA-AD-OBJ-0089

Provenance
Galerie Bérès, Paris, 2014

Vase de Pierre Soulages
© Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Thierry Ollivier © 2021, ProLitteris, Zurich

Créé et réalisé en collaboration avec la Manufacture nationale de Sèvres, ce vase, dont il existe aujourd’hui dix exemplaires, est le fruit d’une rencontre unique entre l’intérêt de Soulages pour les arts appliqués, son travail pictural autour du noir et de la lumière, et ses relations amicales avec le Pays du Soleil levant.

Soulages à Sèvres

En 1999, selon le vœu du Président Jacques Chirac, Pierre Soulages est invité à concevoir le décor d’un vase en porcelaine produit dans les ateliers de la Manufacture de Sèvres, et destiné à être offert à l’association Nihon Sumô Kyôkai afin d’être remis, en guise de trophée, au vainqueur du tournoi de sumo annuel de Nagoya1. Son choix se porte sur une forme sobre et classique, conçue en 1950 par Maurice Gensoli, qu’il entreprend de simplifier : le vase n° 11. S’il conserve, en l’épurant, le piédouche dépouillé de ses moulurations, il supprime en revanche la lèvre supérieure et ajoute un couvercle, qui sera par la suite percé latéralement, tout comme l’une des parois verticales du vase, perforée d’un large cercle. Ainsi réinterprété et modernisé, le vase est réalisé dans l’atelier de grand coulage2 en « pâte nouvelle », une porcelaine à 45 % de kaolin, mise au point en 1882, qui offre une résistance particulièrement efficace aux déformations pouvant survenir lors de la cuisson aux alentours de 1250° C. Une fois la forme mise au point, intervient le décor – plastique dans un premier temps, puis émaillé.

Fig. 2 - © Cité de la Céramique, Sèvres © 2021, ProLitteris, Zurich

De fines stries horizontales, d’une hauteur et d’une profondeur variable, sont obtenues par tournasage3 à l’aide d’un peigne en métal appliqué sur la pâte crue sur toute la hauteur du vase (fig. 2), avant une première cuisson de dégourdi à 960° C, puis un passage au four à 1260° C pour fixer l’émail préalablement appliqué à l’intérieur.

L’ouverture centrale est alors découpée en plusieurs étapes à l’aide d’une meule diamantée. Un émail noir semi-mat, dit « noir Soulages » spécialement créé par le chef de laboratoire Antoine d’Albis, est ensuite posé avant une dernière cuisson à 840 °C. Profond et intense, celui-ci est appliqué au moyen d’un pinceau large et plat, saturé dans la partie supérieure du vase, puis subtilement dégradé vers la partie basse, faisant progressivement place à l’émail gris4.

Prolongeant l’ancestrale tradition de la manufacture, coutumière des collaborations avec des artistes extérieurs au milieu céramique depuis ses origines, Pierre Soulages exploite avec une acuité particulière les moyens technologiques mis à sa disposition par les différents ateliers. Sa création renouvelle de manière originale l’esthétique des productions de Sèvres, grâce à une forme et un décor à la fois inédits et personnels, totalement emblématiques de son œuvre. Il s’inscrit aussi dans le sillage des précédentes collaborations de la manufacture avec de grands artistes contemporains, initiées dès les années 1960 sous l’impulsion d’André Malraux, Serge Gauthier et Antoine d’Albis : Georges Mathieu, Alexander Calder, Maria-Helena Vieira da Silva ou encore, à la toute fin du siècle, Pierre Alechinsky, Chu Teh-Chun ou Zao Wou-Ki5.

La céramique : un matériau (presque) inconnu

Cette création doit également se comprendre en regard des précédentes incursions de Pierre Soulages dans des domaines autres que celui de la peinture, notamment dans celui des arts appliqués. Dans ce cadre l’artiste a ainsi expérimenté diverses collaborations avec plusieurs manufactures françaises. C’est notamment le cas des tapisseries monumentales réalisées à Aubusson en 1963 pour la Maison de la Radio, et à la Savonnerie de 1987 à 1991 pour le Ministère des Finances. Comme à Sèvres, s’il n’intervient pas dans la fabrication matérielle proprement dite, confiée aux artisans spécialisés, le peintre conçoit chacun de ces projets décoratifs non seulement en fonction du lieu destiné à le recevoir, mais également en prenant précisément en considération les propriétés du matériau utilisé pour obtenir les effets désirés. Dans la tapisserie, l’emploi de la laine, qui absorbe totalement la lumière sans la refléter, implique ainsi l’adoption de différents types de tissage « afin d’obtenir différentes profondeurs de noir ainsi que des modulations dans le rendu même de la laine tissée6 ». De même, pour les vitraux de l’abbatiale de Conques, réalisés entre 1986 et 1994, un verre spécial est mis au point au laboratoire de Saint-Gobin, afin de lui conférer la translucidité particulière recherchée par l’artiste pour capter au mieux les rayons lumineux.

C’est aussi à l’échelle monumentale que Pierre Soulages s’est, plus de trente ans auparavant, confronté aux propriétés réfléchissantes de la céramique émaillée : l’année 1968 voit la création d’un vaste décor mural de 4,27 mètres de haut sur 6,10 mètres de large. Cette « fresque » en céramique est destinée à orner le hall d’un gratte-ciel de Pittsburgh, le One Oliver Plaza, édifié par William Edmond Lescaze (1896-1969) pour le promoteur immobilier Oliver Tyrone, deux hommes rencontrés par l’intermédiaire du marchand d’art Sam Kootz (1898-1982). L’œuvre est exécutée par Jean Mégard (1925-2015), céramiste membre du groupe Espace, qui dans les années 50, réunit artistes, architectes et céramistes – tels André Borderie – dans le but de promouvoir l’art dans le milieu urbain. Intitulée La céramique, 14 mai 1968, elle se compose de 294 carreaux formés à la main au moyen d’une terre chamottée7 sur lesquels se déploie une vaste composition de noir et de bleu sombre partiellement mêlés, aux subtiles modulations, et dont les formes font écho aux luminaires du hall8.

Les liens de Soulages avec les arts appliqués et le monde de la céramique sont donc loin d’être inexistants, principalement à l’échelle monumentale. Le 23 septembre 1952, il avait aussi posé son pinceau sur une assiette en faïence pour exécuter un sobre décor abstrait noir et jaune, presque calligraphique, dédicacé à ses amis les Lacouturière9 — une expérience ponctuelle et relativement anecdotique. La création du vase de Sèvres confronte en revanche pour la première fois l’artiste à la conception non plus d’un décor, mais d’un objet d’art, qui constitue une véritable transposition, dans l’art céramique, de ses recherches picturales.

Vase de Pierre Soulages
Fig. 3 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Thierry Ollivier © 2021, ProLitteris, Zurich

Contenir la lumière

Aux moyens d’éléments propres aux techniques de la céramique – le tournage et l’émaillage – Soulages poursuit en effet avec ce vase l’exploration des rapports du noir et de la lumière qui détermine l’ensemble de son œuvre. Les stries au graphisme très linéaire obtenues par tournasage sur la surface du vase, rappellent, comme le souligne Mathieu Séguéla, la texture d’un papier gaufré ou « formé », réalisé en 1990. Elles forment les reliefs dans lesquels viennent ensuite jouer l’ombre et la lumière sur la matière émaillée, tout comme sur la peinture des « Outrenoirs » travaillée par les brosses et les racloirs (fig. 3).

Plus encore, en soulignant la forme circulaire du vase, ces traits de tournasage offrent à Pierre Soulages l’occasion unique de sculpter la lumière non plus en deux, mais en trois dimensions. L’application de l’émail noir et gris au pinceau, quant à elle, fait également écho à la pratique picturale de l’artiste. S’y retrouvent les vibrations et les modulations de la peinture noire selon l’épaisseur et la charge de la brosse, dans une œuvre comme Peinture 130 x 162 cm, 21 juillet 1958 (fig. 4), mais aussi les reliefs imprimés dans la matière d’un « Outrenoir » comme Peinture 200 x 255 cm, 18 octobre 1984 (fig. 5).

 

Peinture de Pierre Soulages
Fig. 4 – © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : André Morin © 2021, ProLitteris, Zurich
Peinture de Pierre Soulages
Fig. 5 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Maurice Aeschimann © 2021, ProLitteris, Zurich

À partir de 1979 en effet, la peinture noire a envahi totalement la surface des toiles, entraînant, par un jeu de réflexion de la lumière provoquée par les différences de textures de la matière picturale, une sorte de négation même du noir, ou selon les mots de l’artiste un « au-delà du noir, une lumière transmutée par le noir10 ».

Mais ici la lumière n’est pas seulement travaillée par le décor extérieur du vase, elle l’est également – et surtout – par l’intérieur, recouvert d’une couche de 400 grammes d’or fin 24 carats, révélée par les deux ouvertures pratiquées verticalement et latéralement. Le demi-disque du couvercle laisse entrer la lumière tandis que le disque latéral permet sa réflexion, selon le vœu ainsi exprimé par l’artiste : « Un vase, habituellement, c’est vide et sombre. Je voulais que le mien contienne de la lumière11 ». Alors que la porcelaine se prête, traditionnellement, plutôt à des jeux lumineux fondés sur la transparence provoquée par la vitrification du kaolin, l’opacité, le relief et l’ajout d’un matériau externe fondent ici le rapport du vase à la lumière, dont Soulages souligne volontiers la « charge émotive et symbolique12 », d’ordre ontologique, au fondement de son œuvre.

« Un vase, habituellement, c’est vide et sombre. Je voulais que le mien contienne de la lumière. »

S’il entretient un lien conceptuel très fort avec l’ensemble de la production picturale de Soulages, le vase de Sèvres offre aussi un écho sensible immédiat avec de nombreuses peintures des années 1950, dans lesquelles la lumière semble émerger des profondeurs de la toile. De larges touches rectangulaires verticales et horizontales superposées y forment divers jeux de contrastes et de transparence, creusant des effets de profondeur par le biais de « trouées lumineuses13 ». Au sein des collections de la FGA, c’est le cas, par exemple, de Peinture 81 x 60 cm, 28 novembre 1955 (fig. 6), ou, plus encore, de Peinture 195 x 130 cm, 11 juillet 1953 (fig. 7), dont la forme quadrangulaire lumineuse trouant les aplats de couleur sombre arbore la même teinte mordorée que le disque d’or découpé dans la paroi du vase – un écho singulièrement fort ayant motivé l’entrée de l’exemplaire n°6/10 dans les collections de la Fondation.

Fig. 6 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Sandra Pointet © 2021, ProLitteris, Zurich
Peinture de Pierre Souages, Peinture 195 x 130 cm, 11 juillet 1953
Fig. 7 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Lucas Olivet © 2021, ProLitteris, Zurich
Détail du vase de Pierre Soulages
Fig. 8 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Thierry Ollivier © 2021, ProLitteris, Zurich

Un hommage au Japon

Le vase renvoie ainsi doublement aux années 1950, par la forme, empruntée à Sèvres et modernisée, et par ce lien sensible avec la première période artistique de l’artiste, qui est aussi celle de sa rencontre avec le Japon, et des Japonais avec son œuvre. Si Pierre Soulages se rend en effet au Japon pour la première fois en 1958, il y est exposé régulièrement depuis 1951 à chaque Exposition internationale d’art, et noue dès cette époque des liens amicaux avec de nombreux artistes et intellectuels nippons14. Le choix de Soulages pour réaliser ce trophée de sumo, défini en concertation avec Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France au Japon, et Thierry Dana, conseiller diplomatique à l’Élysée, s’explique donc parfaitement dans un tel contexte.

Soulages lui-même a toujours nié une quelconque influence de l’art japonais, et notamment de la calligraphie, sa pratique picturale ne renvoyant à aucune réalité extérieure et ne reposant aucunement sur le geste – à la différence de celle de Hans Hartung ou de Georges Mathieu – en dépit de nombreuses « similitudes fortuites » justement relevées par Mathieu Séguéla. La démarche adoptée pour la réalisation de ce vase constitue au contraire une célébration explicite de l’art du Pays du Soleil levant.

Certes la matière même, la porcelaine, renvoie un art de tradition ancestrale au Japon – quoique sans doute moins, dans l’imaginaire occidental, que le grès des raku –, mais surtout, le disque découpé dans la paroi latérale évoque, quasi-littéralement, le disque rouge, symbolisant le Soleil levant du drapeau japonais, et, à travers lui, la légende de la déesse shinto Amaterasu sortant de sa caverne. Il est aussi possible d’y voir un rappel du dohyō, le cercle sacré du sumo, anneau qui ne peut être franchi par les combattants. Ou encore, de façon plus personnelle, une allusion subtile à la racine latine du nom même de l’artiste : « sol agens », soit le « soleil agissant », partie prenante de tout son œuvre.

Créé au terme de plus de cinquante ans de carrière, le vase réalisé à Sèvres en 2000 résume et, si l’on puit dire, « contient » à son tour tout l’œuvre de Soulages, combinant et condensant les recherches menées à la fois sur les rapports du noir et de la lumière et sur les transpositions de celles-ci dans des techniques autres que la peinture.

Détail du vase de Pierre Soulages
Fig. 9 - © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : Thierry Ollivier © 2021, ProLitteris, Zurich

Il est aussi à lui seul un chef-d’œuvre de la céramique contemporaine, reconnu comme tel : récompensé par le prix du plus bel objet au Pavillon des Arts et du Design de 2009 à Paris après son édition en dix exemplaires, il figure en bonne place dans diverses institutions officielles (Palais de l’Élysée, ambassade de France à Tokyo) et collections publiques (Cité de la Céramique, Sèvres, ou Musée Soulages, Rodez).

Fabienne Fravalo
Conservatrice de la collection arts décoratifs
Genève, décembre 2021

Cette notice est une version revue et augmentée du texte écrit pour le catalogue de l’exposition Éloge de la lumière. Pierre Soulages / Takanabe Chikuunsai IV, présentée à la Fondation Baur, Genève, du 17 novembre 2021 au 27 mars 2022.

Notes et références

  1. Deux autres exemplaires sont réalisés simultanément : l’un pour le palais de l’Élysée, l’autre pour Pierre Soulages en tant qu’épreuve d’artiste.
  2. Le coulage est un procédé de façonnage de la porcelaine, qui consiste à verser la pâte liquide dans un moule poreux : l’eau est absorbée par capillarité et la pâte adhère aux parois du moule en séchant. Il sert à fabriquer des pièces de mince épaisseur et/ou de grandes dimensions.
  3. Le tournasage ou tournassage est une opération secondaire de façonnage, qui consiste à amener un objet ébauché à sa forme définitive. Intervenant sur la pâte crue sèche, il procède par amincissement et lissage des parois sur un tour à tournasser en enlevant de la matière.
  4. Suire, Marie-Aimée, « Soulages et Sèvres célèbrent le soleil levant », Sèvres, Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, n° 27, 2018, p. 144-153.
  5. Cf. Moinet, Éric, « Peindre et modeler. L’expérience de la manufacture de Sèvres », in Le Bihan, Olivier (dir.), Céramique d’artiste : Derain, Dufy, Matisse, Miró, Picasso, Milan, Silvana, 2012, p. 141-149.
  6. Salvador, Léa, « Pierre Soulages et la manufacture de la Savonnerie », [en ligne :] https://fresques.ina.fr/soulages/fiche-media/Soulag00017/pierre-soulages-et-la-manufacture-de-la-savonnerie.html, consulté le 5 novembre 2021.
  7. La terre chamottée est une terre fine à laquelle est ajoutée de la terre cuite broyée qui facilite le séchage et augmente la résistance des pièces en limitant leur retrait.
  8. L’immeuble ayant été détruit, l’œuvre de Soulages a rejoint en 2010 le Butler Institute of American Art, à Youngstown, Ohio.
  9. Le décor a ensuite été recouvert d’une glaçure. Cf. Le Bihan (dir.), Céramique d’artiste : Derain, Dufy, Matisse, Miró, cat. n° 260, p. 252.
  10. Soulages, Pierre, « Du noir à l’outrenoir » (Préface au Dictionnaire des mots et expressions de couleur : le noir de Annie Mollard-Desfour, Paris, Éditions du Centre national de la Recherche Scientifique, 2005), in Pierre Soulages, Écrits et propos (textes recueillis par Jean-Michel Le Lannou), Paris, Hermann, 2009, p. 59.
  11. Soulages, Pierre, 2017, cité dans « D’encre et de pierre, le Japon de Soulages », [en ligne], disponible sur : http://www.pierre-soulages.com/dencre-et-de-pierre-le-japon-de-soulages/(consulté le 29 mars 2021).
  12. Soulages, Pierre, in Dillmann, Isabelle, « Entretien avec Pierre Soulages, "Le bâtisseur de lumière" - Première partie », Revue des Deux Mondes, 4 décembre 2019, [en ligne], disponible sur : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/entretien-avec-pierre-soulages-le-batisseur-de-lumiere-premiere-partie/, consulté le 14.11.2021.
  13. Drugeon, Fanny, in Chassey, Éric de et Notter, Éveline (dir.), Les Sujets de l’abstraction. Peinture non-figurative de la seconde école de Paris. 101 Chefs-d’œuvre de la Fondation Gandur pour l’Art, catalogue d’exposition [Genève, Musée Rath, 6 mai – 15 août 2011 ; Montpellier, Musée Fabre, 3 décembre 2011 – 18 mars 2012], Milan, 5 Continents Editions, 2011, p. 136.
  14. Cf. Séguéla, Matthieu et Saint-Chéron, Michaël de, Soulages. D’une rive à l’autre, Arles, Actes Sud, 2019 et Gatel, Raphaël et Lutanie, Manon (éd.), Soulages in Japan, Dijon, Les presses du réel, 2017.

Bibliographie

CHASSEY, Éric de et NOTTER, Éveline (dir.), Les Sujets de l’abstraction. Peinture non-figurative de la seconde école de Paris. 101 Chefs-d’œuvre de la Fondation Gandur pour l’Art, catalogue d’exposition [Genève, Musée Rath, 6 mai – 15 août 2011 ; Montpellier, Musée Fabre, 3 décembre 2011 – 18 mars 2012], Milan, 5 Continents Editions, 2011

FAŸ-HALLÉ, Antoinette (dir.), ROCCHISANI, Chantal et TROUVET, Catherine (dir.), Les vases de Sèvres : XVIIIe-XXIe siècles, éloge de la virtuosité, Dijon, Faton, 2014, autre exemplaire cité p. 274, repr. coul. p. 267.

FRAVALO, Fabienne, « Contenir la lumière. Soulages, Sèvres et le Japon… », in Laure Schwartz-Arenales (dir.), Éloge de la lumière. Pierre Soulages / Chikuunsai IV (catalogue d’exposition, Genève, Fondation Baur, 17 novembre 2021 – 27 mars 2022), Milan, 5 Continents Editions, 2021, p. 25-31, repr. couv, p. 27-28 ; 57, cat. n° 6.

GATEL, Raphaël et LUTANIE, Manon (éd.), Soulages in Japan, Dijon, Les presses du réel, 2017.

Le BIHAN, Olivier (dir.), Céramique d’artiste : Derain, Dufy, Matisse, Miró, Picasso, Milan, Silvana, 2012, autre exemplaire cité p. 298, repr. coul. p. 143

SÉGUÉLA, Matthieu et SAINT-CHÉRON, Michaël de, Soulages. D’une rive à l’autre, Arles, Actes Sud, 2019, autre exemplaire cité p. 70-72, repr. coul. p. 71

SOULAGES, Pierre, dans DILLMANN, Isabelle, « Entretien avec Pierre Soulages, "Le bâtisseur de lumière" - Première partie », Revue des Deux Mondes, 4 décembre 2019, [en ligne], disponible sur : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/entretien-avec-pierre-soulages-le-batisseur-de-lumiere-premiere-partie/, consulté le 29.03.2021

SUIRE, Marie-Aimée, « Soulages et Sèvres célèbrent le soleil levant », Sèvres, Revue de la Société des amis du musée national de Céramique, n° 27, 2018, p. 144-153

À voir également